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13 juil. 2013

Quand Al qaida et l'ASL règlent leurs comptes...

Un nouveau front s'ouvre en Syrie après le meurtre par des combattants terroristes liés à Al-Qaïda d'un chef de la soi-disant «Armée syrienne libre» (ASL). L'ASL considère cet assassinat comme une déclaration de guerre.

Kamal Hamami, plus connu sous son nom de guerre Abou Bassir al Ladkani, a été tué jeudi 11 juillet dans le grand port syrien de Lattaquié par des extrémistes du groupe de l'«Etat islamique en Irak et au Levant» (EIIL). Il était l'une des personnalités les plus en vue du soi-disant «Conseil militaire suprême de l'ASL».



Des responsables de l'opposition ont précisé que Kamal Hamami, qui participait à une réunion avec des militants de l'EIIL lorsque ceux-ci l'ont tué, avait disputé aux membres de l'EIIL la maîtrise d'un poste de contrôle à Lattaquié.

«Nous allons les balayer», a déclaré un commandant de l'ASL ayant requis l'anonymat. «Nous n'allons pas les laisser s'en sortir comme cela, vu qu'ils veulent nous prendre pour cible», a-t-il ajouté.

D'après ce commandant, les militants liés à Al-Qaïda ont affirmé qu'il n'y avait «pas de place» pour l'ASL dans la région où Kamal Hamami a été tué, dans le nord de la Syrie, près de la frontière avec la Turquie.

Attaques plus fréquentes


L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG proche de l'opposition, fait état de heurts de plus en plus fréquents depuis plusieurs semaines entre l'ASL à l'EIIL.

«Vendredi dernier, l'Etat islamique a tué un rebelle de l'ASL dans la province d'Idlib et l'a décapité», a dit Rami Abdelrahman, qui dirige l'OSDH. Des attaques ont eu lieu dans de nombreuses provinces.

Les unités combattantes de l'EIIL ont pris le dessus sur le Front al Nosra, plus local, et grâce à l'aide de riches particuliers des pays du Golfe.

L'ASL et l'EIIL n'ont assurément pas la même vision des choses. La priorité des groupes affiliés à al-Qaïda est d'imposer une autorité islamique stricte aux populations des zones du nord de la Syrie. Face au refus de l'ASL, ce sont désormais tous les hauts responsables de l'«Armée syrienne libre» qui encourent la peine de mort. Selon l'Etat islamique, l'exécution du chef rebelle à Lattaquié n'est que la première d'une longue série.

Source : agences et rédaction

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