Les violences ont continué dans la nuit de samedi à dimanche, à Trappes (Yvelines), malgré un dispositif policier renforcé. Vingt voitures ont été brûlées et quatre personnes ont été interpellées.
Des affrontements entre habitants et forces de l’ordre ont continué dans la nuit de samedi à dimanche à Trappes, et ce, malgré un dispositif policier renforcé.
Tirs de mortiers et de fusées sur la police
Sur BFM TV, David Callu, du syndicat SGP Police, précise qu’« une cinquantaine d’individus ont causé des troubles avec notamment des tirs de mortiers et de fusées sur la police » Quatre personnes ont été interpellées.
Cependant, une vingtaine de voitures, du mobilier urbain et des poubelles ont été incendiés, sur le district d’Elancourt notamment.
L’intensité des violences a baissé
Un cocktail Molotov a été jeté depuis le toit d’un immeuble, sans faire, heureusement, de victimes.
Cependant, l’intensité des violences urbaines a baissé d’un cran par rapport à vendredi où 250 personnes avaient jeté des projectiles en direction du commissariat de police et des policiers.
Le mari aurait tenté d’étrangler un policier
Ces violences font suite à l’interpellation jeudi, d’un homme qui s’était opposé au contrôle par la police de son épouse voilée dont le visage était dissimulé.
Le mari aurait tenté d’étrangler un policier lors du contrôle.
La mère de la femme voilée violemment poussée
La femme voilée a donné, elle, une autre version, « Ils ont voulu nous contrôler à cause de mon voile intégral. J’allais lever mon voile lorsque j’ai vu l’un des agents pousser violemment ma mère. J’ai dit aux autres agents de regarder ce qui se passait derrière. L’un des agents s’est alors énervé sur mon mari parce qu’il a dit : Ne la touchez pas ! Pourquoi vous la touchez alors qu’elle n’a rien à voir avec le contrôle ? Puis la situation dégénère. »
Les deux habitants sont ensuite interpellés par la police mais, « une fois dans la voiture, ils nous criaient dessus comme si on était des chiens. Ils menaçaient mon mari. »
Un dispositif de sécurité maintenu « jusqu’à ce que le calme revienne »
Le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) a également donné une autre version des faits, évoquant, lui aussi, des « provocations » de la police
Suite à ces nouvelles violences, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a annoncé qu’« un dispositif de sécurité conséquent sera maintenu jusqu’à ce que le calme revienne de manière pérenne » à Trappes.
Source : ouest-france.fr
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