Plusieurs dizaines de jeunes femmes ont manifesté à Paris samedi après-midi pour dénoncer les « méthodes totalitaires et manipulatrices » du mouvement féministe radical des Femen. Vêtues de jupes blanches, elles ont tenté de rejoindre le local des Femen, dans le quartier de la Goutte d’or, mais elles ont été interceptées par les gendarmes avant d’y parvenir.
Qui sont ces jeunes femmes ? « Un simple rassemblement de femmes », expliquent les Antigones dans une communiqué.
Sagesse, calme et détermination
« Loin de toute considération politique ou confessionnelle, nous revendiquons notre droit élémentaire et notre devoir fondamental à être des femmes à part entière. La femme a sa dignité, celle-ci ne passe pas par l’exhibitionnisme et l’hystérie. Elle passe par notre sagesse, notre calme et notre détermination à bâtir notre avenir », écrivent-elles.
Avec en symbole, l’Antigone de Sophocle, une « jeune femme qui a fait des choix, préférant suivre ses valeurs et la légitimité de la loi naturelle plutôt que d’obéir à des injonctions iniques ».
« Nous nous opposons ainsi aux Femen, qui, telles des chiennes de garde, sont aux ordres d’une idéologie qui sape les bases de notre société et bafoue nos valeurs. Les Femen ont poussé le féminisme jusque dans ses retranchements les plus sordides, il est temps que cela cesse. »
Le message est clair et pour connaître les Femen, Iseul, une des membres des Antigones, aurait même été jusqu’à infiltrer le mouvement féministe, selon le communiqué. « Elle y a vu un manque total de formation, camouflé par une unité d’action. Et des jeunes femmes françaises, simples pions, piégées et embrigadées par des militantes étrangères et de riches dirigeants voulant imposer des valeurs qui ne sont pas naturelles à notre société ».
Source lePoint
Voici la suite du communiqué de presse des Antigones.
Femen est un mouvement liberticide, car il porte atteinte à la liberté d’expression en interdisant le dialogue, car il porte atteinte à la liberté de culte qui est pourtant un droit fondamental dans notre pays. Femen porte également atteinte à la dignité de la femme en voulant faire croire que c’est dénudées que nous nous exprimons le mieux.
Ces méthodes totalitaires et manipulatrices doivent cesser. 150 femmes, vêtues de robes blanches, sourires aux lèvres et regroupées derrière la bannière d’Antigone se sont rendues samedi 25 mai devant le local des Femen, dans le 18eme arrondissement parisien. Elles ont demandé le retour d’Inna et d’Oksana en Ukraine, l’arrêt de subventions directes ou indirectes à leur mouvement, et le fin de l’immunité de ces femmes qui se revendiquent comme des « terroristes » mais que la Justice de notre pays n’a jamais placé ne serait ce qu’en garde à vue pour toutes leurs actions
Contacter Antigones 07.81.03.55.21 contact@antigone.fr
2 commentaires:
Il était temps qu'une réaction de femmes vienne contrer ce mouvement plus qu intolérable et des plus vulgaire. L'engagement dans sa plus basse expression. bigard en a fait une carrière mais c'est un humoriste. Je suis athée mais vraiment je ne comprends ni le fond ni la forme des femen.
Apparemment les Antigones ne sont pas les seules à manifester leur opposition en France. Il y a aussi les Chrétiennes Anti-femen France qui ont une page sur Facebook. Ce qui interpelle c'est que ce sont les chrétiennes qui montent au créneau. Ce qui pause problème à mon sens, que font les femmes de gauche dans l'affaire? Rien. Sous prétexte que les Femen sont féministes, tout le monde se la boucle.
Vraiment, la gauche c'est n'importe quoi!
Enregistrer un commentaire