Dans le style “j’ai plus de pognon mais je fais avec”, le gouvernement américain fait donc appel à “Tonton Ben” pour tenter de sauver la situation! La FED injectera donc 85 milliards de dollars de planche à billet dans l’économie américaine pour qu’elle tienne un peu plus longtemps, en plus des 2300 milliards déjà injectés depuis 2008, sommes qui ne seront jamais remboursées de toute façon puisqu’ils n’ont plus un rond! L’économie américaine est donc comme la chanson d’ACDC, this is a higway to hell (c’est le chemin pour l’enfer)…
Le président de la Banque centrale américaine (Fed) Ben Bernanke, le 7 août 2012 à Washington
Le président de la Banque centrale américaine (Fed) Ben Bernanke a appelé lundi le Congrès américain à relever le plafond de la dette des Etats-Unis, objet d’une intense querelle entre républicains et démocrates.
“Il est très, très important que le Congrès prenne les mesures nécessaires pour éviter que le gouvernement se retrouve dans l’incapacité de payer ses factures”, a déclaré M. Bernanke lors d’un colloque à l’Université du Michigan (nord).
Depuis le 31 décembre, la dette de l’Etat fédéral plafonne juste au-dessous de la limite légale fixée par le Congrès à 16.394 milliards de dollars. Sans accord au Congrès, divisé entre démocrates et républicains, l’Etat risque de se retrouver fin février en défaut de paiement si cette limite n’est pas relevée.
“Relever le plafond de la dette donne simplement au gouvernement la possibilité de payer les factures déjà existantes. Cela ne créé pas de nouvelles dépenses”, a insisté M. Bernanke lors de son intervention.
Lundi, le président américain a déjà exhorté les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, à accepter un compromis sur la dette afin d’éviter aux Etats-Unis une “nouvelle crise économique”. Le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner a, lui, mis en garde contre des “conséquences irréparables” pour les Etats-Unis si un accord n’était pas trouvé.
Revenant sur la récente bataille au Congrès autour du “mur budgétaire”, M. Bernanke a salué la conclusion au tout début janvier d’un accord évitant aux Etats-Unis une cure de rigueur forcée, faite de hausse d’impôts et de coupes automatiques dans les dépenses publiques.
“L’accord a éliminé une bonne partie des aspects de la politique budgétaire qui auraient eu tant d’effets négatifs”, a relevé le président de la Fed, tout en précisant que la situation restait précaire.
“Nous ne sommes toujours pas tirés d’affaires parce que nous nous rapprochons d’un grand nombre de moments charnières en matière budgétaire”, a-t-il ajouté, citant, outre le plafond de la dette, la question des coupes dans les dépenses publiques qui devrait revenir sur le devant de la scène dans deux mois.
Relevant que la situation économique restait fragile, le président de la Fed s’est par ailleurs dit “modérément optimiste” sur l’évolution de la conjoncture aux Etats-Unis et a sans surprise défendu l’action de la Banque centrale pour soutenir l’activité.
La Fed a annoncé en décembre qu’elle augmenterait chaque mois le montant des liquidités qu’elle injecte dans l’économie de 85 milliards de dollars, venant s’ajouter aux plus de 2.300 milliards de dollars qu’elle a mobilisés depuis 2008.
Source : Les Moutons Enragés.
Source : Les Moutons Enragés.
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