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Après la guerre lancée par Israël en décembre 2009 et janvier 2010, les enfants de Gaza qui retournés sur les bancs des écoles ont marqué la présence de leurs camarades assassinés en posant leurs noms aux places à présent vides - Photo : AP |
Le 6 septembre 2010 le journal allemand Der Spiegel a publié un article intitulé : « Les études montrent que l’acquis est au moins aussi important que l’inné », écrit par Joerge Blech, sur les conclusions d’une étude novatrice sur l’intelligence.
Les chercheurs ont constaté que l’état permanent de pauvreté, le stress et d’autres facteurs environnementaux, y compris la guerre et la privation des besoins de base influaient directement sur l’intelligence d’un enfant et par conséquent sur ses perspectives de vie.
Auparavant, on croyait que l’intelligence était à 80% d’origine génétique. Ces dernières conclusions, cependant, montrent qu’au moins 50% de l’intelligence d’un individu sont effectivement déterminés par des facteurs environnementaux. Plus précisément : plus il y a de stress, plus est contrarié le développement mental. Comme l’un des chercheurs, Richard Nisbett, psychologue à l’Université du Michigan à Ann Arbor l’a déclaré : « Au cours de la Seconde Guerre mondiale certains enfants en Hollande ont commencé l’école avec retard à cause de l’occupation nazie, avec des conséquences capitales. Le QI moyen pour ces derniers enfants était de sept points inférieurs à celui des enfants qui sont arrivés à l’âge scolaire après l’occupation ».