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6 mars 2012

Tokyo est contaminée comme le pire endroit de Tchernobyl !

L’information sur Fukushima est une chose délicate car une grande censure à lieu et la catastrophe ne s’est jamais terminée, surtout pour les japonais qui vivent aux portes de l’enfer avec « la bénédiction » des autorités.Le pire est de savoir que malgré tout, cela n’a en rien changé la vision des personnes et des dirigeants sur la filière nucléaire puisque le gouvernement français, même s’il se fait plus discret, n’a pourtant pas abandonné ses projets d’EPR.

Le niveau de contamination relevé au parc Mizumoto, plus grand espace vert de Tokyo, s’est avéré être du même niveau que la « zone interdite » de Tchernobyl.

Le niveau de la contamination du parc est de 23300 Bq / kg.
Selon la Commission de sûreté nucléaire, il est converti à 1,4 ~ 1,5 millions Bq/m2.
A Tchernobyl, la zone la plus contaminée était de 1,48 millions Bq/m2, et elle a été étiqueté zone interdite, le pire niveau de la pollution.
Le césium n’est pas arrivé par hasard dans le parc Mizumoto ! Certaines parties de celui-ci sont même contaminées comme la pire zone de Tchernobyl.
Tokyoïtes, il serait l’heure de faire vos valises…


Et pendant ce temps…

Offensive tous azimuts du gouvernement japonais pour encourager la dispersion de débris de la catastrophe partout au Japon

Même des préfectures aussi lointaines qu’Okinawa, dont certaines îles sont physiquement beaucoup plus près de Taïwan que du territoire japonais, demandent impatiemment à recevoir des débris de la catastrophe (je n’ose pas penser au coût de l’opération), au grand désespoir de parents qui ont pensé échapper à la contamination avec leurs enfants en fuyant vers Okinawa.

Aujourd’hui, le premier ministre Noda a promis dans une émission TV un soutien plus étoffé (c’est à dire plus de subventions, c’est à dire plus d’argent des contribuables) à ces municipalités exemplaires qui acceptent et brûlent les débris.

Jiji Tsushin (4 mars) :

Noda : »Nous soutiendrons les municipalités qui acceptent les débris. Le gouvernement national supportera les tests de radioactivité, seul moyen de dissiper les craintes. »

(…) »La chose la plus importante est d’obtenir l’approbation des habitants proches des sites d’élimination. Si nécessaire, nous irons nous-mêmes leur expliquer. »

Pour l’instant, seules les préfectures de Tokyo, Aomori et Yamagata ont accepté les débris par peur de la contamination. Le gouvernement national a pour but d’avoir éliminé tous les débris pour fin mars 2014.

Oh là là. Ce premier ministre a pu être un bon parleur au coin de la rue dans ses jeunes années, mais il ne semble pas vivre dans un monde réel.
Personne en dehors du gouvernement croit aux chiffres ressassés par le gouvernement pour la contamination. Même un officiel de haut rang au ministère de l’environnement l’a admis.
Il pense que seuls ceux qui en font une affaire sont ceux proches des sites d’élimination et c’est faux. Les débris seront brûlés ailleurs et les habitants près des usines d’incinération s’en inquiètent. Les sites sont souvent situés près de sources et même sans les matériaux radioactifs il y a eu de nombreux problèmes avec des rejets pollués.
La capacité à traiter les débris est débattu en ce moment. De plus en plus de municipalités et de gens de l’industrie de gestion des déchets disent qu’ils veulent que les débris restent sur place, au lieu de dépenser de l’argent pour un transport aussi lointain qu’Okinawa.

Mais cela ne semble pas être le problème du gouvernement japonais. Ils semblent penser qu’à force de répéter les mêmes phrases à longueur de temps les gens se fatigueront et lâcheront prise.

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