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26 mars 2012

P. 185. Céline : "la magique chambre à gaz" !!!

Ne peut-on cesser de faire remuer le cadavre de Céline ?

Pardon à celles et à ceux dont les blessures jamais refermées ne seront pas épargnées par cette page. Elle sort de l'ombre suite à la lecture de cette nième provocation en faveur de l'ignoble Céline et dont le Nouvel Observateur vient de se faire l'écho :

"Les pamphlets antisémites de Céline ont été écrits pour « éviter de nouveaux massacres ». C'est ce qu'ose affirmer un plaidoyer pour l'auteur de « Bagatelles pour un massacre » paru dans un respectable journal anglais. Il n'est pas passé inaperçu, comme le raconte Olivier Postel-Vinay dans le n° 10 du magazine « Books », qui sera en kiosque ce jeudi 29 octobre."
(NO, 26 octobre 2009).

La tactique des révisionnistes est aisée. Les protections de Céline veillent à ne pas laisser lire ses infâmies. Une loi veut également en protéger le public. Résultat : il se dit et se répète que Céline aurait bien signé des mots le déshonorant à jamais. Mais lesquels ? Dans quels contextes ? A quel point de sanie ? N'exagère-t-on pas ? Après tout, il avait du "génie" et c'est l'essentiel...

Avec le temps qui éponge. Avec la paresse ou la peur de lire dans les textes. Avec les nostalgiques d'"Au pilori". Avec les récurrences de l'antisémitisme... On en arriverait à présenter Céline comme une victime ce criminel de la plume. Trop tard pour le proposer comme prix Nobel, sinon pourquoi se gêner ? Alors, jouons la carte du "sauveur" !!! C'est odieux. En voici quelques preuves. Références à l'appui comme il se doit.

Brasillach Robert et Céline :

- "Le succès du livre {Bagatelles pour un massacre, Denoël, 1937} de Céline, véritable « cri de révolte des indigènes » eût été inconcevable il y a dix ans. Au Parlement, dans la rue, chez les médecins, les avocats, la question juive est désormais au premier rang."
(Je suis partout, n° 386, 15 avril 1938).

Cousteau Pierre-Antoine et Céline :

- "C’est notre génial ami Céline qui l’a dit – et il faut toujours revenir à Céline -."
(Je suis partout, n° 652, 11 février 1944).

Céline et la Culture :

- "Le latinisme plaît beaucoup aux méridionaux francs-maçons. Le latinisme c’est tout près de la Grèce. La Grèce c’est déjà de l’Orient. L’Orient c’est en plein de la Loge. La Loge c’est déjà du juif. Le juif c’est du nègre. Ainsi soit-il."
(L’Ecole des cadavres, Denoël, 1938, p. 284).

- "Un seul ongle de pied pourri, de n’importe quel vinasseux ahuri truand d’Aryen, vautré dans son dégueulage, vaut encore cent mille fois plus, et cent mille fois davantage et de n’importe quelle façon, à n’importe quel moment, que cent vingt-cinq mille Einsteins, debout, tout dérétinisants d’effarante gloire rayonnante. »
(Bagatelles pour un massacre, p. 319).

Céline et Desnos Robert :

- "Votre collaborateur Robert Desnos (1) est venu dans votre numéro du 3 mars 1941 {Aujourd’hui} déposer sa petite ordure rituelle sur les Beaux Draps (…).
Pourquoi M. Desnos ne hurle-t-il pas plutôt le cri de son cœur, celui dont il crève inhibé… « Mort à Céline et vivent les juifs ! » M. Desnos mène, il me semble, campagne philoyoutre (et votre journal) inlassablement depuis juin (…).
Que ne publie-t-il pas M. Desnos, sa photo grandeur nature, face et profil, à la fin de tous ses articles ? »
(Sommation d’huissier publiée dans Aujourd’hui, 7 mars 1941).

Première édition : 1937. 

Céline et l'Extermination :

- "Vinaigre ! Luxez le juif au poteau ! Y a plus une seconde à perdre."
(Entretien avec Henri Poulain, Je suis partout, 7 mars 1941). 

- "Il {Céline} dit combien il était surpris, stupéfait, que nous, soldats, nous ne fusillions pas, ne pendions pas, n'exterminions pas les Juifs, - il est stupéfait que quelqu'un disposant d'une baïonnette n'en fasse pas un usage illimité." (7 décembre 1941)
Ernst Jünger, Journal, T. I, 1941-1943, Julliard.

- "Nous nous débarrasserons des Juifs, ou bien nous crèverons des Juifs, par guerres, hybridations burlesques, négrifications mortelles. Le problème racial domine, efface, oblitère tous les autres."
(L’Ecole des cadavres, p. 216).

- "Volatiliser sa juiverie serait l’affaire d’une semaine pour une nation bien décidée."
(Lettre à Jacques Doriot, Cahiers de l’émancipation nationale, mars 1942). 

Céline et la Démocratie : 

- "Paravent de la dictature juive."
(Bagatelles pour un massacre, p. 51). 

Céline et les juifs : 

- "Avant la venue d’Hitler, les Juifs trouvaient ça très normal les méthodes racistes. Ils se faisaient pas faute eux-mêmes d’être racistes, largement, effrontément, frauduleusement."
(L’Ecole des cadavres, pp 113-114). 

- "La Judéologie est une science, l’étude de la maladie juive du monde, du métissage aryano-juif (…). Certains judéologues possèdent leur science à fond, sur bout des doigts, les rudiments, l’Histoire des Juifs, du complot juif depuis l’Ethnologie, la Biologie du Juif. Leurs travaux sont célèbres, incontestés, fondamentaux. Tous les Aryens devaient avoir lu Drummont (2) {sic}."
(L’Ecole des cadavres, pp 34-35). 

- "Le Juif n'est pas tout mais il est le diable et c'est suffisant. Le Diable ne crée pas tous les vices mais il est capable d'engendrer un monde entièrement, totalement vicieux."("Lettre à Lucien Combelle", in P. Alméras, Les idées de Céline, Berg).

- "Bouffer du juif, ça ne suffit pas, je le dis bien, ça tourne en rond, en rigolade, une façon de battre du tambour si on saisit pas les ficelles, qu'on les étrangle pas avec. Voilà le travail, voilà l'homme."
(Les Beaux Draps, Denoël, 1941, p. 115, 1941). 

Céline et Hitler :

- "Je me sens très ami de Hitler, très ami de tous les Allemands, je trouve que ce sont des frères, qu'ils ont bien raison d'être racistes. Ca me ferait énormément de peine si jamais ils étaient battus. Je trouve que nos vrais ennemis c'est les Juifs et les francs-maçons."
(L'Ecole des cadavres, p. 198). 

-"Moi, je voudrais bien faire une alliance avec Hitler. Pourquoi pas ? Il a rien dit contre les Bretons, contre les Flamands… Rien du tout… Il a dit seulement sur les Juifs… Il les aime pas les Juifs… Moi non plus. J’aime pas les nègres hors de chez eux…"
(Bagatelle…, p. 317). 

- "Chaque fois que Hitler prend la parole, il engage formellement la responsabilité des Juifs quant au déclenchement de la guerre européenne. Alors, pourquoi vous, qui voulez vous incorporer dans le National-Socialisme, n'engagez-vous pas également cette responsabilité ? Autre question. Etes-vous racistes comme tous les nationaux-socialistes dont Hitler fut, dès la première heure, le porte-parole, ou êtes-vous antiracistes ? Si vous êtes racistes, pourquoi n'en parlez-vous jamais ?" 
(Au Pilori, 11 décembre 1941).

Première édition, 1938.

L’Ecole des cadavres :

- "L’Ecole était le seul texte à l’époque (journal ou livre) à la fois et en même temps : antisémite, raciste, collaborateur (avant le mot) jusqu’à l’alliance militaire immédiate, antianglais, antimaçon et présageant la catastrophe absolue en cas de conflit."
(Préface de l’édition de 1942).

Céline et le Racisme :

- "Racisme d’abord ! Racisme avant tout ! (…) Désinfection ! Nettoyage ! Une seule race en France : l’Aryenne."
(L’Ecole des cadavres, p. 215).

- "Racisme fanatique total ou la mort !"
("Lettre à A. Laubreaux", Je suis partout, 22 novembre 1941).

- "Les rejetons aryens de plus en plus aryens, les jaunes de plus en plus jaunes, les Juifs hybrides grotesques (regardez ces figures) de plus en plus impossibles."
(L’Ecole des cadavres, p. 109).

- "Pour recréer la France, il aurait fallu la reconstruire entièrement sur des bases racistes-communautaires. Nous nous éloignons tous les jours de cet idéal, de ce fantastique dessein… Liés, amarrés au cul des Juifs, pétris dans leur fiente jusqu’au cœur, ils s’y trouvent adorablement."
(Lettre à Jean Lestandi, Au pilori, 2 octobre 1941).

- "Il s’en faut de cent mille élevages, de cent et cent mille sélections raciales, éliminations rigoureuses (entre toutes celle du Juif) avant que l’espèce ne parvienne à quelque tenue décente, aux possibilités sociales (…). Par la sélection raciste, par l’élimination très stricte de tous les immondes, avant le dressage de tous les confus, les douteux, les hybrides néfastes, de tous les sujets trop bâtards, récessifs."
(L’Ecole des cadavres, pp 135-136).

Céline et le Révisionnisme :

- "Son livre, admirable, va faire gd bruit – QUAND MEME. Il tend à faire douter de la magique chambre à gaz ! ce n’est pas peu (…). C’était tout la chambre à gaz ! Ca permettait TOUT."
(A propos de la publication en 1950 du premier livre révisionniste signé par Paul Rassinier (3), Le mensonge d’Ulysse. Extraits d’une lettre à Albert Paraz, 8 novembre 1959. Cahiers Céline, 6, p. 276).

Céline et les Stérilisations :

- "Est-ce Drumont, est-ce Gobineau (4), ou le génial (il fallait avoir du génie vu l’époque…) Céline qui lança le premier l’idée mirifique. Un seul moyen pour se débarrasser des Juifs, sans massacres, sans pogroms : les stériliser. Oui, tous, mâles et femelles. Les enfermer d’abord dans de vastes camps, les prendre un à un, et hop !"
(Jacques Bouvreau, Au pilori, 23 juillet 1942).

- "Le chirurgien fait-il une distinction entre les bons et les mauvais microbes… Il doit stériliser… supprimer tous les germes… et par conséquent toute possibilité d’infection… comme pour dératiser un navire, dépunaiser votre maison… il faut une désinfection totale du pays – corps et âme… des déjudaïsations…"
(L’Ecole des cadavres, pp 260 à 264).

Thomas Louis et Céline :

- "A Louis-Ferdinand Céline qui a vigoureusement dénoncé les Juifs, parce que médecin des pauvres, il les a vus très malheureux sous la domination des Yds qui s’étaient emparés de la France."
(Préface, Les Raisons de l’antijudaïsme, Les Documents contemporains, 1942).

Fac simile de la fausse carte d'identité utilsiée par Céline pour quitter la France dans les bagages des Allemands (DR).

NOTES :

(1) Robert Desnos (1900-1945). Arrêté le 22 février 1944. Mort à Theresienstadt.

(2) Edouard Drumont (1884-1917). Auteur de "La France juive devant l'opinion", publiée en 1886. Bible estimée "immortelle" par les antisémites de service.

(3) Joseph Arthur Gobineau (1816-1882). Signa les 4 tomes de l'"Essai sur l'infériorité des races humaines" (fin de publication en 1855). 

(4) Paul Rassinier (1906-1967). Promoteur du révisionnisme à la française. Réduisant la Shoah à une pseudo invention destinée à escroquer financièrement... Ne peut-on cesser de faire remuer le cadavre
de Céline ?

Pardon à celles et à ceux dont les blessures jamais refermées ne seront pas épargnées par cette page. Elle sort de l'ombre suite à la lecture de cette nième provocation en faveur de l'ignoble Céline et dont le Nouvel Observateur vient de se faire l'écho :

"Les pamphlets antisémites de Céline ont été écrits pour « éviter de nouveaux massacres ». C'est ce qu'ose affirmer un plaidoyer pour l'auteur de « Bagatelles pour un massacre » paru dans un respectable journal anglais. Il n'est pas passé inaperçu, comme le raconte Olivier Postel-Vinay dans le n° 10 du magazine « Books », qui sera en kiosque ce jeudi 29 octobre."
(NO, 26 octobre 2009).

La tactique des révisionnistes est aisée. Les protections de Céline veillent à ne pas laisser lire ses infâmies. Une loi veut également en protéger le public. Résultat : il se dit et se répète que Céline aurait bien signé des mots le déshonorant à jamais. Mais lesquels ? Dans quels contextes ? A quel point de sanie ? N'exagère-t-on pas ? Après tout, il avait du "génie" et c'est l'essentiel...

Avec le temps qui éponge. Avec la paresse ou la peur de lire dans les textes. Avec les nostalgiques d'"Au pilori". Avec les récurrences de l'antisémitisme... On en arriverait à présenter Céline comme une victime ce criminel de la plume. Trop tard pour le proposer comme prix Nobel, sinon pourquoi se gêner ? Alors, jouons la carte du "sauveur" !!! C'est odieux. En voici quelques preuves. Références à l'appui comme il se doit.

Brasillach Robert et Céline :

- "Le succès du livre {Bagatelles pour un massacre, Denoël, 1937} de Céline, véritable « cri de révolte des indigènes » eût été inconcevable il y a dix ans. Au Parlement, dans la rue, chez les médecins, les avocats, la question juive est désormais au premier rang."
(Je suis partout, n° 386, 15 avril 1938).

Cousteau Pierre-Antoine et Céline :

- "C’est notre génial ami Céline qui l’a dit – et il faut toujours revenir à Céline -."
(Je suis partout, n° 652, 11 février 1944).

Céline et la Culture :

- "Le latinisme plaît beaucoup aux méridionaux francs-maçons. Le latinisme c’est tout près de la Grèce. La Grèce c’est déjà de l’Orient. L’Orient c’est en plein de la Loge. La Loge c’est déjà du juif. Le juif c’est du nègre. Ainsi soit-il."
(L’Ecole des cadavres, Denoël, 1938, p. 284).

- "Un seul ongle de pied pourri, de n’importe quel vinasseux ahuri truand d’Aryen, vautré dans son dégueulage, vaut encore cent mille fois plus, et cent mille fois davantage et de n’importe quelle façon, à n’importe quel moment, que cent vingt-cinq mille Einsteins, debout, tout dérétinisants d’effarante gloire rayonnante. »
(Bagatelles pour un massacre, p. 319).

Céline et Desnos Robert :

- "Votre collaborateur Robert Desnos (1) est venu dans votre numéro du 3 mars 1941 {Aujourd’hui} déposer sa petite ordure rituelle sur les Beaux Draps (…).
Pourquoi M. Desnos ne hurle-t-il pas plutôt le cri de son cœur, celui dont il crève inhibé… « Mort à Céline et vivent les juifs ! » M. Desnos mène, il me semble, campagne philoyoutre (et votre journal) inlassablement depuis juin (…).
Que ne publie-t-il pas M. Desnos, sa photo grandeur nature, face et profil, à la fin de tous ses articles ? »
(Sommation d’huissier publiée dans Aujourd’hui, 7 mars 1941).

Première édition : 1937. 

Céline et l'Extermination :

- "Vinaigre ! Luxez le juif au poteau ! Y a plus une seconde à perdre."
(Entretien avec Henri Poulain, Je suis partout, 7 mars 1941). 

- "Il {Céline} dit combien il était surpris, stupéfait, que nous, soldats, nous ne fusillions pas, ne pendions pas, n'exterminions pas les Juifs, - il est stupéfait que quelqu'un disposant d'une baïonnette n'en fasse pas un usage illimité." (7 décembre 1941)
Ernst Jünger, Journal, T. I, 1941-1943, Julliard.

- "Nous nous débarrasserons des Juifs, ou bien nous crèverons des Juifs, par guerres, hybridations burlesques, négrifications mortelles. Le problème racial domine, efface, oblitère tous les autres."
(L’Ecole des cadavres, p. 216).

- "Volatiliser sa juiverie serait l’affaire d’une semaine pour une nation bien décidée."
(Lettre à Jacques Doriot, Cahiers de l’émancipation nationale, mars 1942). 

Céline et la Démocratie : 

- "Paravent de la dictature juive."
(Bagatelles pour un massacre, p. 51). 

Céline et les juifs : 

- "Avant la venue d’Hitler, les Juifs trouvaient ça très normal les méthodes racistes. Ils se faisaient pas faute eux-mêmes d’être racistes, largement, effrontément, frauduleusement."
(L’Ecole des cadavres, pp 113-114). 

- "La Judéologie est une science, l’étude de la maladie juive du monde, du métissage aryano-juif (…). Certains judéologues possèdent leur science à fond, sur bout des doigts, les rudiments, l’Histoire des Juifs, du complot juif depuis l’Ethnologie, la Biologie du Juif. Leurs travaux sont célèbres, incontestés, fondamentaux. Tous les Aryens devaient avoir lu Drummont (2) {sic}."
(L’Ecole des cadavres, pp 34-35). 

- "Le Juif n'est pas tout mais il est le diable et c'est suffisant. Le Diable ne crée pas tous les vices mais il est capable d'engendrer un monde entièrement, totalement vicieux."("Lettre à Lucien Combelle", in P. Alméras, Les idées de Céline, Berg).

- "Bouffer du juif, ça ne suffit pas, je le dis bien, ça tourne en rond, en rigolade, une façon de battre du tambour si on saisit pas les ficelles, qu'on les étrangle pas avec. Voilà le travail, voilà l'homme."
(Les Beaux Draps, Denoël, 1941, p. 115, 1941). 

Céline et Hitler :

- "Je me sens très ami de Hitler, très ami de tous les Allemands, je trouve que ce sont des frères, qu'ils ont bien raison d'être racistes. Ca me ferait énormément de peine si jamais ils étaient battus. Je trouve que nos vrais ennemis c'est les Juifs et les francs-maçons."
(L'Ecole des cadavres, p. 198). 

-"Moi, je voudrais bien faire une alliance avec Hitler. Pourquoi pas ? Il a rien dit contre les Bretons, contre les Flamands… Rien du tout… Il a dit seulement sur les Juifs… Il les aime pas les Juifs… Moi non plus. J’aime pas les nègres hors de chez eux…"
(Bagatelle…, p. 317). 

- "Chaque fois que Hitler prend la parole, il engage formellement la responsabilité des Juifs quant au déclenchement de la guerre européenne. Alors, pourquoi vous, qui voulez vous incorporer dans le National-Socialisme, n'engagez-vous pas également cette responsabilité ? Autre question. Etes-vous racistes comme tous les nationaux-socialistes dont Hitler fut, dès la première heure, le porte-parole, ou êtes-vous antiracistes ? Si vous êtes racistes, pourquoi n'en parlez-vous jamais ?" 
(Au Pilori, 11 décembre 1941).

Première édition, 1938.

L’Ecole des cadavres :

- "L’Ecole était le seul texte à l’époque (journal ou livre) à la fois et en même temps : antisémite, raciste, collaborateur (avant le mot) jusqu’à l’alliance militaire immédiate, antianglais, antimaçon et présageant la catastrophe absolue en cas de conflit."
(Préface de l’édition de 1942).

Céline et le Racisme :

- "Racisme d’abord ! Racisme avant tout ! (…) Désinfection ! Nettoyage ! Une seule race en France : l’Aryenne."
(L’Ecole des cadavres, p. 215).

- "Racisme fanatique total ou la mort !"
("Lettre à A. Laubreaux", Je suis partout, 22 novembre 1941).

- "Les rejetons aryens de plus en plus aryens, les jaunes de plus en plus jaunes, les Juifs hybrides grotesques (regardez ces figures) de plus en plus impossibles."
(L’Ecole des cadavres, p. 109).

- "Pour recréer la France, il aurait fallu la reconstruire entièrement sur des bases racistes-communautaires. Nous nous éloignons tous les jours de cet idéal, de ce fantastique dessein… Liés, amarrés au cul des Juifs, pétris dans leur fiente jusqu’au cœur, ils s’y trouvent adorablement."
(Lettre à Jean Lestandi, Au pilori, 2 octobre 1941).

- "Il s’en faut de cent mille élevages, de cent et cent mille sélections raciales, éliminations rigoureuses (entre toutes celle du Juif) avant que l’espèce ne parvienne à quelque tenue décente, aux possibilités sociales (…). Par la sélection raciste, par l’élimination très stricte de tous les immondes, avant le dressage de tous les confus, les douteux, les hybrides néfastes, de tous les sujets trop bâtards, récessifs."
(L’Ecole des cadavres, pp 135-136).

Céline et le Révisionnisme :

- "Son livre, admirable, va faire gd bruit – QUAND MEME. Il tend à faire douter de la magique chambre à gaz ! ce n’est pas peu (…). C’était tout la chambre à gaz ! Ca permettait TOUT."
(A propos de la publication en 1950 du premier livre révisionniste signé par Paul Rassinier (3), Le mensonge d’Ulysse. Extraits d’une lettre à Albert Paraz, 8 novembre 1959. Cahiers Céline, 6, p. 276).

Céline et les Stérilisations :

- "Est-ce Drumont, est-ce Gobineau (4), ou le génial (il fallait avoir du génie vu l’époque…) Céline qui lança le premier l’idée mirifique. Un seul moyen pour se débarrasser des Juifs, sans massacres, sans pogroms : les stériliser. Oui, tous, mâles et femelles. Les enfermer d’abord dans de vastes camps, les prendre un à un, et hop !"
(Jacques Bouvreau, Au pilori, 23 juillet 1942).

- "Le chirurgien fait-il une distinction entre les bons et les mauvais microbes… Il doit stériliser… supprimer tous les germes… et par conséquent toute possibilité d’infection… comme pour dératiser un navire, dépunaiser votre maison… il faut une désinfection totale du pays – corps et âme… des déjudaïsations…"
(L’Ecole des cadavres, pp 260 à 264).

Thomas Louis et Céline :

- "A Louis-Ferdinand Céline qui a vigoureusement dénoncé les Juifs, parce que médecin des pauvres, il les a vus très malheureux sous la domination des Yds qui s’étaient emparés de la France."
(Préface, Les Raisons de l’antijudaïsme, Les Documents contemporains, 1942).

Fac simile de la fausse carte d'identité utilsiée par Céline pour quitter la France dans les bagages des Allemands (DR).

NOTES :

(1) Robert Desnos (1900-1945). Arrêté le 22 février 1944. Mort à Theresienstadt.

(2) Edouard Drumont (1884-1917). Auteur de "La France juive devant l'opinion", publiée en 1886. Bible estimée "immortelle" par les antisémites de service.

(3) Joseph Arthur Gobineau (1816-1882). Signa les 4 tomes de l'"Essai sur l'infériorité des races humaines" (fin de publication en 1855). 

(4) Paul Rassinier (1906-1967). Promoteur du révisionnisme à la française. Réduisant la Shoah à une pseudo invention destinée à escroquer financièrement...

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