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9 déc. 2011

Le portrait au vitriol de Sarkozy par un magazine américain : "Celui qui voulait être Napoléon"

Libération par le texte d'un de ses correspondants à New York, Fabrice Rousselot, nous informe de la parution d'un article daté du 12 décembre dans le prestigieuxThe New Yorker sur Nicolas Sarkozy.
Sous le titre "No exit" (sans issue) et le sous-titre "Can Nicolas Sarkozy and France survive the European ?" (Nicolas Sarkozy et la France- peuvent-ils survivre à la crise européenne ?), Philip Gourevitch, le correspondant à Paris de ce journal américain, ne fait aucun cadeau à notre président.

L'article est rédigé sur 15 pages, dont on peut trouver le résumé aujourd'hui. Il présente Nicolas Sarkozy comme ayant été le plus populaire des présidents de la cinquième République au début de son mandat, pour devenir à l'heure actuelle le plus impopulaire. Et surtout le journaliste souligne qu'il est très souvent présenté comme celui qui aurait aimé être Napoléon (a would be Napoleon), en ajoutant que les Français, eux, considèrent son quinquennat comme "une tragédie et une farce" et n'aiment pas son style.

Car selon Gourevitch, les présidents français sont censés posséder une "aura"de raffinement esthétique et intellectuel qui donne de la dignité à la nation. OrSarkozy ne peut y prétendre. Il liste toutes les raisons qui font et ont fait son impopularité. Cela a débuté par la soirée du Fouquet's, puis par le yacht de Bolloré. Ensuite est venue en 2007 la réception de Kadhafi à Paris qu'un officiel français a qualifiée "d'humiliation". L'affaire des ventes de sous-marins au Pakistan et celle de Karachi lui permet d'assurer que l'image de Sarkozy a reçu un coup supplémentaire.

Le journaliste correspondant du New Yorker, pour conforter le désamour des Français envers son président, écrit sur son divorce tumultueux avec Cécilia et son remariage avec le mannequin Carla Bruni, en pointant également son plaisir évident à frayer avec les super-riches, ce qui lui a valu le surnom de président"Bling-Bling". De plus il décrit Nicolas Sarkozy comme ayant des goûts contraires à ceux du peuple français : il n'aime pas le vin, il n'aime pas les fromages qui sentent fort, par contre il aime les diet Coke et les cigares !

Il explique que son rejet par le peuple est d'autant plus fort que celui-ci avait mis toute son espérance en lui lors de son élection. Selon lui les Français considèrent actuellement leur président comme une sorte de roi républicain élu qui règne au lieu de gouverner !

Le New Yorker, n'en reste pas à ces constatations, s'appuyant sur son voyage àLiberty Island en septembre dernier, en marge de sa visite à l'Assemblée générale de l'ONU, il fait une description physique de celui-ci sans concession. Notamment en décrivant les mimiques et les tics de son visage du front au cou, en passant par les joues et les lèvres avant d'esquisser un sourire. Par contre il n'a pas décrit son mouvement d'épaule assez caratéristique !

L'article mentionne que cet été, les sondages indiquaient que son taux de désapprobation avait approché 80%, et qu'au printemps dernier, Marine Le Pen, le leader de l'ultra-nationaliste radical du Front national, avait un pourcentage de voix en sa faveur plus élevé que lui. Ce qui démontre, d'après Philip Gourevitch, que la France est mal à l'aise dans sa relation avec l'Europe et surtout très pessimiste sur son avenir. Et malgré ses efforts de "représidentialisation", Nicolas Sarkozyest décrit dans le New Yorker comme étant seulement capable d'enquiquinerMerkel et de faire de beaux discours.

Philip Gourevitch a basé son article sur des interviews avec Bernard-Henry Lévy, Yasmina Reza, Jacques Attali et aussi avec Marine Le Pen.

Source : lepost.fr

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