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16 déc. 2011

Grève chez Altadis: Vers une pénurie de cigarettes?

Des bureaux de tabac sont déjà en rupture d’approvisionnement, et la pénurie pourrait avoir lieu dès ce week-end en région parisienne et lyonnaise…

Va-t-il bientôt y avoir pénurie de cigarettes en France? Des sites d’Altadis distribution France (ADF, groupe Imperial Tobacco), qui organise la distribution en France des paquets de cigarettes aux bureaux de tabac, sont touchés par un mouvement de grève sur les salaires à l’appel de la CGT.
«Les sites de Lognes (Seine-et-Marne), de Colomiers (Haute-Garonne) et de Nyons (Drôme) sont bloqués depuis lundi matin, aucun camion ne sort», a indiqué à l’AFP Eric Comparot, responsable CGT chez Altadis. Les grévistes ont été rejoints par leurs collègues de Nancy (Meurthe-et-Moselle) et du Mans (Sarthe). ADF, qui a également un site à Vitrolles (Bouches-du-Rhône), emploie quelque 1.300 salariés, dont près de 700 dans la distribution de tabac, qui sont principalement des préparateurs de commandes et des gestionnaires de stocks. La livraison par camions est ensuite assurée par des prestataires.
Ruptures d’approvisionnement

Selon Eric Comparot, des bureaux de tabac sont déjà en rupture d’approvisionnement. Et, selon des buralistes interrogés par Le Parisien, la pénurie de tabac pourrait avoir lieu dès ce week-end en région parisienne. «Si Altadis ne reprend pas le travail demain, plus personne n’aura de cigarettes ce week-end!», ont déclaré certains au quotidien.

Dans le Rhône, les buralistes sont également proches de la rupture de stock, certains buralistes de l’agglomération lyonnaise «vont être contraints de tirer le rideau pour une durée indéterminée en attendant de recevoir une hypothétique livraison de cartouches de cigarettes», explique Le Progrès. Car, pour se prémunir de la pénurie, les consommateurs achètent plus de paquets et vident plus rapidement les stocks.
Les salaires à l’origine de la grève

Cause de la grogne chez ADF? Les salaires. Les négociations annuelles obligatoires sur les salaires ont récemment eu lieu mais aucun syndicat n’a accepté les propositions de la direction, qui prévoit 2,2% d’augmentation générale plus des hausses individuelles, a expliqué la CGT à l’AFP. «On veut au moins 2,4% pour supporter l’inflation de 2,3%», a expliqué au Parisien Franck Lecot, secrétaire général du comité d’entreprise (CE) à Lognes. Ces revendications ont pour l’instant été rejetées par la direction.

«La CGT a appelé à la grève pour la reprise des négociations car entre l’inflation prévue et la bonne santé du groupe qui a augmenté les dividendes versés aux actionnaires, il doit y avoir une plus juste répartition des profits», a ajouté Eric Comparot.

20Minutes

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