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21 déc. 2011

36 films bloqués par la chute du groupe Quinta

Horreur!!! Malheur!!!! Le cinéma est touché par la crise!!! 36 films sont en danger, et pour reprendre leurs termes: «la gravité et l’urgence» d’une situation qui pourrait avoir des «conséquences économiques et culturelles irréversibles». Je suis quand même sidéré d’apprendre que la non-sortie du dernier « Asterix » ou de « La vérité si je ment 3″ peuvent avoir des conséquences culturelles graves! C’est beau la culture dès fois…


Les sorties en salle d’Astérix au service de sa Majesté ou La Vérité si je mens 3 sont compromises par la faillite du groupe de postproduction audiovisuelle.

La faillite du principal groupe français de postproduction audiovisuelle vire au cauchemar. La sortie en salle de trente-six films en cours de montage, dont Astérix au service de sa Majesté ou La Vérité si je mens 3, est menacée. La Fédération des industries du cinéma a tiré hier la sonnette d’alarme en adressant à Nicolas Sarkozy une lettre soulignant «la gravité et l’urgence» d’une situation qui pourrait avoir des «conséquences économiques et culturelles irréversibles». La semaine dernière déjà, la sortie du film de Martin ScorseseHugo Cabret avait failli être annulée, avant d’être sauvée in extremis par des copies récupérées à Rome.

À l’origine de cette catastrophe, qui résulte de la montée en puissance du numérique dans la fabrication des films, la chute du groupe Quinta Industries. Ce dernier, détenu par l’homme d’affaires franco-tunisien Tarak Ben Ammar, a été placé en liquidation judiciaire vendredi dernier, ainsi que sa principale filiale (115 salariés sur 180), le laboratoire cinématographique LTC, alors qu’une autre, spécialisée dans les effets visuels, Duran Duboi, pourrait aussi fermer début janvier.

«Les procédures dont fait l’objet le groupe Quinta et ses différentes filiales provoqueront des dommages collatéraux considérables inhérents» au stockage des œuvres, avertit la Fédération des industries du cinéma. Une course contre la montre est engagée pour que les films sortent selon le calendrier prévu, et notamment ceux déjà vendus à l’étranger. L’urgence est de récupérer tous les éléments des films, rushes et montages, et de trouver de nouveaux moyens de stockage, physiques ou virtuels, pour ne pas perdre et finaliser les productions en cours. La fédération demande à la justice de remettre à plus tard la liquidation des sociétés.

Source: lefigaro.fr

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