UNE PÉTITION CONTRE L'ENTRÉE DE BIGEARD AUX INVALIDES
Une pétition a été lancée sur internet pour refuser que les cendres du général lorrain Bigeard décédé le 18 juin 2010 ne soient transférées aux Invalides.
Confirmée à la mi-novembre par le ministère de la Défense, la décision de transférer à l’Hôtel des Invalides à Paris les cendres du général Bigeard, décédé en juin 2010, suscite la controverse.
Une pétition intitulée « Non au général Bigeard » a été lancée en ligne, qui avait recueilli ce matin quelque neuf cents signatures électroniques. Parmi les premiers signataires figurent des personnalités comme l’ancien résistant Raymond Aubrac, les écrivains Patrick Chamoiseau et Didier Daeninckx, le secrétaire national du Parti communiste français Pierre Laurent ou encore le député Europe Écologie Les Verts Noël Mamère.
« De son vivant, le général Bigeard a toujours bénéficié de l’admiration des forces politiques les plus réactionnaires et de leur soutien actif », écrit ce collectif, qui dénonce une initiative « pernicieuse » et rappelle que le général Bigeard a été un « acteur de premier plan des guerres coloniales […]Une telle initiative serait une insulte à divers peuples qui acquirent au prix fort, naguère, leur indépendance ». Pour les signataires, « le nom de Bigeard sonne comme synonyme des pratiques les plus détestables de l’armée française ». Une allusion évidente à la torture durant la bataille d’Alger en 1957, méthode que Bigeard a toujours nié avoir lui-même pratiquée mais dont il avait fini par déclarer en 2000 qu’elle était un « mal nécessaire ».
À plusieurs reprises, le général Bigard avait exprimé le souhait que ses cendres soient dispersées à Dien-Bien-Phu. Après son décès, face au refus des autorités vietnamiennes, il avait ensuite été envisagé qu’elles soient déposées au Mémorial des guerres en Indochine à Fréjus, dans le Var. Jusqu’à ce que Gérard Longuet, le ministre de la Défense, propose leur transfert aux Invalides, une proposition acceptée cet automne par la fille de l’ancien député de Toul.
Commentaire:
"Il est totalement insuportable de voir jusqu'où vont certains dans la bassesse et le mensonge, faut il rappeler à ce mamère que la 'torture' en Algérie était la politique acceptée par la grande Zora et dont un des ministres en avait commandé l'application, monsieur François Mitterrand . Pour Attali, qui se référait à une discussion avec Mitterrand, ce dernier «a créé les conditions légales pour que la torture soit en place […] quand il a comme Gardes des sceaux proposé la loi de mars 1956 qui donnait tous les pouvoirs aux militaires en matière de justice» en Algérie. «Il m’a dit, début 1974 : c’est la seule erreur que je veux bien reconnaître dans ma vie»
Ce n'est pas à un marieur hors-la-loi d'homosexuels de se prononcer sur l'honneur d'un soldat.
Que ces donneurs de leçon se taisent et respectent au moins la mémoire d'un général français."
Source : jeune-nation.com
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