Alon Sahar, un ancien soldat israélien affiche des photographies
dans la salle de l'exposition
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L'entité sioniste a vivement et formellement protesté contre le soutien financier apporté par la Suisse à une exposition montée par une organisation très critique sur les agissements de son armée, ont indiqué les Affaires étrangères mercredi 3 juin.
«Briser le silence» est l'une des bêtes noires du gouvernement israélien et de l'armée. Elle offre sous le couvert de l'anonymat une plateforme aux soldats israéliens pour raconter leur vécu et dénoncer les agissements selon eux condamnables.
L'exposition qui doit ouvrir en juin à Zurich se veut le reflet de la réalité en Cisjordanie, territoire palestinien soumis à l'occupation de l'armée israélienne. Selon la presse israélienne, l'exposition a obtenu le soutien financier des Affaires étrangères suisses et de la municipalité de Zurich.
La ministre israélienne adjointe des Affaires étrangères Tzipi Hotovely a ordonné à ses services et à l'ambassade à Berne d'étudier immédiatement les moyens de s'opposer à l'ouverture prochaine de l'exposition de l'organisation «Briser le silence», a dit à l'AFP le porte-parole des Affaires étrangères Emmanuel Nahshon.
«Briser le silence» s'est attiré les foudres officielles en mai en publiant un document accusant l'armée israélienne d'avoir causé un nombre sans précédent de victimes civiles en recourant à la force sans discrimination pendant la guerre de Gaza en 2014.
Ce n'est pas la première fois qu'«Israël» dénonce un soutien apporté par l'étranger à «Briser le silence», a rappelé la presse israélienne. Il l'a fait par le passé avec la Grande-Bretagne et les Pays-Bas par exemple.
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