Le groupe terroriste de Daesh est, actuellement, présent, dans la province de Ninive et d’autres parties irakiennes et syriennes, et outre des mesures militaires, il faut opter, pour une solution efficace, en vue de freiner ses progressions et de le mettre à genoux.
Dans un rapport sur Daesh, le journal arabophone, «Al-Hayat» a écrit que la chute de Palmyre et Ramadi a amené les journaux à publier de nombreux articles et images, sur les actes sauvages et cruels du groupe terroriste de Daesh. A présent, nous sommes témoins de la sauvagerie de ce groupuscule, dans les régions, sous son occupation, et les Musulmans sont les premières victimes de cette barbarie.
On pourrait, peut-être, venir à bout de Daesh, sur le plan militaire, mais le plus important défi à relever est celui de mettre à genoux ce groupe terroriste, sur le plan idéologique, et pour cela, il faut des forces locales, bien entraînées, expérimentées et compétentes, capables de rétablir la stabilité, dans les régions libérées du joug de Daesh. Le journal «Al-Hayat» a ajouté qu’il fallait déployer de vastes activités. Lors de la récente réunion internationale, à Paris, des décisions ont été prises ; toutefois, il faut prendre des mesures plus marquées, dans cinq domaines : Primo, la Coalition internationale anti-Daesh doit faire preuve de plus de sérieux, en ce qui concerne le soutien aux forces locales et à l’armée irakienne, dans la guerre contre Daesh. Secundo, il faut éradiquer les soutiens financiers à Daesh et il ne faut pas lui permettre de bénéficier du système financier et monétaire international.
En un mot, il faut tarir ses ressources financières. Il ne faut pas lui permettre de trafiquer le pétrole et de se livrer au kidnapping, à la vente d’objets antiques pillés, et d’interrompre le soutien étranger à ce groupuscule terroriste. Tertio, il faut en finir avec le recrutement, par Daesh, de terroristes, via les réseaux affiliés à ce groupe. Il faut faire des échanges d’information, sur les méthodes de recrutement de Daesh, et mettre un terme à la présence des terroristes, dans les régions occupées par Daesh. Quarto, le processus des efforts doit se faire, en faveur du rétablissement de la stabilité, dans la région, et il faut renforcer les forces militaires irakiennes et syriennes, menacées par Daesh.
Il faut assurer les services nécessaires à ces régions, après leur émancipation, créer des installations infrastructurelles et rendre les conditions propices au retour des réfugiés, dans leurs foyers, d’autant plus qu’il y a, actuellement, plus de 2 millions de réfugiés, en Irak. Quinto, il faut priver Daesh de propagandes et publicités, d’autant plus que ce groupuscule profite, a maxima, des méthodes propagandistes et médiatiques. Daesh fait semblant d’être le serviteur des Sunnites, mais la réalité est d’un tout autre ordre. Les habitants des régions occupées par Daesh souffrent de la famine, de la pénurie d’électricité et de violences illimitées. Les habitants de la quasi-majorité des régions, sous son emprise, fuient les crimes de Daesh et n’ont pas envie de vivre dans une ambiance de terreur. Daesh, non seulement, n’a aucun rapport avec l’Islam, mais encore, il n’est qu’un groupe extrémiste, qui tente de justifier ses actes sauvages contre les Musulmans et les non-Musulmans, sous la couverture de la religion.
Le journal arabophone, «Al-Hayat», a conclu son article par cette phrase : «Il s’agit d’un défi, à la fois, sérieux et compliqué, car Daesh cherche à tirer profit de l’instabilité régionale. Un regard rétrospectif, sur les derniers développements, à Paris, et en Tunisie, montre très bien que l’extrémisme violent est l’une des plus grandes menaces du monde contemporain. Le succès ne s’obtiendra qu’à la force de la coopération de la communauté internationale avec l’Irak, et pour avoir un monde stable, il faudra que les efforts internationaux anti-Daesh se conjuguent».
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