Les avions de combat saoudiens ont pris pour cible le siège du Fonds des Nations unies, pour l'enfance, (UNICEF), dans la ville de Midi, dans la province de Hadja.
Au cours de cette attaque, 5 réfugiés, de nationalité éthiopienne, ont été tués, tandis que 10 autres étaient blessés, ont annoncé les autorités yéménites. De leur côté, les combattants yéménites ont attaqué une base militaire saoudienne, dans la zone frontalière, située dans le Nord de la province de Saada, éliminant 18 militaires saoudiens.
En réponse aux raids constants des avions de combat et des attaques de l'artillerie saoudienne contre les frontières yéménites, les tribus et les forces de la résistance populaire yéménites ont pris d'assaut une base frontalière saoudienne, à proximité des frontières Nord de la province de Saada, avant de passer aux combats au corps à corps contre les forces saoudiennes. Malgré d'intenses raids aériens des chasseurs saoudiens, les forces de l'armée et celles de la Résistance populaire yéménites continuent d'avancer sur tous les axes du front Nord, dans la province de Saada.
Simultanément, les Nations Unies ont invité tous les groupes yéménites à participer à la réunion de paix, à Genève, qui aura lieu le 28 mai. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a demandé, mercredi, dans un communiqué, aux groupes yéménites de rejoindre les pourparlers, sans aucun préalable. Auparavant, Riyad Yassin, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement en fuite de Mansour Hadi, avait posé le retrait de l'armée et des forces du Mouvement d'Ansarallah des villes yéménites, comme préalable à sa participation au dialogue. Et ce, alors qu'en faisant fi de la demande de Riyad Yassin, les Nations Unies ont appelé toutes les parties à participer à cette réunion. La conférence de Riyad, qui s'était déroulée, pour résoudre les divergences, au Yémen, a achevé ses travaux, en mettant l'accent sur les anciennes prises de position du Conseil de Coopération du golfe Persique et en émettant un communiqué partial.
Les participants à cette réunion ont demandé à la Ligue arabe et aux Nations Unies de former une Force militaire conjointe, pour protéger les principales villes yéménites. Comble du ridicule, ce communiqué accuse Ansarallah et "ses complices", à savoir, l'armée nationale du Yémen, d'avoir insécurisé leur propre pays, cible, depuis deux mois, de bombardements sauvages.
Aux dires des analystes politiques, l'Arabie, bien consciente du bourbier dans lequel elle s'est enfoncée, cherche, déséspérement, une issue politique à la crise, d'où les pourparlers de Genève et le plan que Riyad y présente. Or, tout plan de sortie de crise digne de ce nom devrait être basé sur le cessez-le-feu permanent et le dialogue entre les groupes belligérants, faute de quoi la crise yéménite s'étendra à tout le Moyen-Orient. Pour le reste, l'entente régionale et internationale, l'unité nationale, l'entente entre les groupes et partis, et la tenue d'un dialogue élargi, ailleurs qu'en Arabie saoudite, pourront faire partie d'un plan politique viable.
Aux dires des analystes politiques, l'Arabie, bien consciente du bourbier dans lequel elle s'est enfoncée, cherche, déséspérement, une issue politique à la crise, d'où les pourparlers de Genève et le plan que Riyad y présente. Or, tout plan de sortie de crise digne de ce nom devrait être basé sur le cessez-le-feu permanent et le dialogue entre les groupes belligérants, faute de quoi la crise yéménite s'étendra à tout le Moyen-Orient. Pour le reste, l'entente régionale et internationale, l'unité nationale, l'entente entre les groupes et partis, et la tenue d'un dialogue élargi, ailleurs qu'en Arabie saoudite, pourront faire partie d'un plan politique viable.
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