En Syrie les groupes terroristes, soutenus par trois pays, ont débuté une lourde bataille dans la ville de Jisr al-Choughour.
Selon la chaîne Al-Alam, citant le quotidien As-Safir, qui traite, dans un article paru lundi, les récentes évolutions syriennes et l’attaque d’envergure des terroristes contre la ville de Jisr al-Choughour, avant l’attaque contre cette ville, quatre différents chemins embrassent la crise syrienne, mais suite à l’offensive du front Al-Nosra et d’autres groupes armés, soutenus par la Turquie, un 5e chemin s’est ouvert en Syrie. Ce chemin menace tous les autres et fait échouer tous les efforts conjugués par le médiateur de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura.
L’attaque contre Jisr al-Choughour s’effectue par les groupes dont le service de renseignements turc s’est servi l’an dernier dans le cadre d’une opération entamée pour pénétrer les côtes syriennes. Cette opération a échoué.
Cette attaque incarne en effet la coalition composée du Qatar et de la Turquie, de l’Arabie au nord de la Syrie. Suite aux défaites des terroristes au sud de la Syrie, tous les groupes salafistes et les leaders de guerre se sont accordés pour élargir l’opération militaire au nord syrien afin de dominer plusieurs villes dont Idlib, Jisr al-Choughour et les banlieues de Lattaquié et d’Alep. Les Saoudiens, les Turcs et les Qataris ont attaqué la ville d’Idlib et ont détruit le pont de passage Nassib, sur la frontière syro-jordanienne. Ce point de passe n’a pas d’importance stratégique et les terroristes ont seulement tenté de démoraliser les Syriens.
A en croire certaines sources à l’intérieur des opposants syriens, les groupes armés planifient une attaque contre le nord de Syrie depuis mars dernier. Les dernières décisions ont été prises lors d’une visite du successeur du princière hériter saoudien à Ankara.
Un responsable des opposants qui suit de près les préparatifs de cette opération militaire, indique que 20 officiers de renseignements syriens, avaient accompagné ce Saoudien afin de coordonner l’opération avec le service de renseignements turc.
Mais le choix des groupes qui devaient participer dans cette opération s’est transformé en un point de divergence avec le service de renseignement américain et finalement l’ancien commandant des opérations spéciales du commandement central de l’armée américaine, Michaël Nagata ; a démissionné. Il était chargé de superviser l’entraînement des éléments armés.
Les autorités turque et saoudienne avaient appris à ce général américain qu’elles avaient décidé de s’appuyer sur le Font al-Nosrah et le groupes tchétchènes liés au service de renseignements turc. Selon Riyad et Ankara ces groupes sont plus expérimentés et c’est inutile de former de nouveaux groupes dépourvus d’expériences militaires. La Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite craignaient que des pressions sur al-Nosrah pour que ce groupe s’éloigne d’al-Qaïda, donnent un résultat inverse, qui pourrait déclencher encore les divergences internes et encouragé al-Nosrah et rejoindre Al-Qaïda. Les éléments armés, outre les armes qu’ils possédaient déjà, ont accéder, grâce aux investissements saoudiens, à une quantité considérable des missiles missiles antichar TOW !
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