L’accueil froid du président syrien à la reprise des relations avec la France et ses conditions à la normalisation des relations avec Paris, lors d’une interview avec la chaîne 2 de la télévision syrienne, ont retenu l’attention des experts.
Dans un article écrit par Rola Zine, le quotidien "Ray-al-Youm" s'est penché sur la récente interview télévisée du président Bachar Assad et le rôle de Paris dans la crise syrienne.
Avant d’entamer toute négociation avec la France, le président syrien, Bachar Assad a demandé à Paris de cesser de soutenir le terrorisme en Syrie.
Bachar Assad est bien conscient qu’un pays qui dirigeait aux instances internationales l’opération de destruction de la Syrie pendant les premiers mois de la crise et qui envisageait de renverser le gouvernement syrien, ne pouvait changer ses politiques en un clin d’œil. Paris a chaleureusement accueilli le groupe d’opposition en exil "la Coalition nationale d’opposants". La France a également imposé des sanctions économiques à la Syrie et s'est servi de son influence au Conseil de sécurité pour porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de la Syrie. Paris a en effet mis à son ordre du jour, la politique saoudienne de démembrer la Syrie.
Au cours de cette interview télévisée, le président Assad a également précisé : « Nous ne voulons aucune aide du service de renseignement français. On a déjà tous les renseignements sur le terroristes ». Le président syrien a accusé la France de soutenir le terrorisme en Syrie. « Le gouvernement français doit mettre fin à son soutien aux terroristes dans mon pays. Dans ce cas on peut négocier, a ajouté le président Assad.
La Syrie n’a pas besoin des aides de la France sur le plan de renseignements. Pour Damas, les coopérations peuvent se reprendre entre les deux pays, mais la France doit payer : la réouverture de l’ambassade syrienne à Paris. Voilà la condition de Damas.
En réaction à la visite des députés français en février dernier en Syrie, le président Hollande a reçu à l’Elysée le chef de la coalition des opposants syriens. Une reprise des relations entre Paris et Damas sous le mandat de François Hollande et son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, semble difficile. En France des voix se haussent contre la politique syrienne de Paris.
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