"L’ingérence, dans les affaires intérieures des autres pays, est devenue un processus habituel, pour l’Occident, sous la houlette des Etats-Unis", a déclaré le président russe.
Mercredi, Vladimir Poutine a condamné, en son nom, et au nom des pays membres du BRICS, l’’ingérence, dans les affaires intérieures des autres pays, qui est devenue un processus habituel, pour l’Occident, sous la houlette des Etats-Unis, pour parvenir à leurs objectifs politiques.
"Les pays membre du BRICS condamnent toute tentative interventionniste, pour s’ingérer dans les affaires intérieures des autres pays indépendants", a affirmé Poutine, dans un communiqué, émis à l’occasion du commencement de la présidence tournante d’un an de la Russie, à la tête du BRICS. Le groupe BRICS est formé de la Russie, de la Chine, du Brésil, de l'Inde et de l'Afrique du Sud.
Le président russe a affirmé, dans son communiqué, que les pays membres du BRICS soutiennent le règlement pacifique de tous les contentieux internationaux. Ce n’est pas la première fois que le président russe condamne la stratégie des Occidentaux consistant à s’ingérer dans les affaires intérieures des autres pays. En octobre 2014, Poutine a annoncé que les actes des Etats-Unis et de leurs alliés occidentaux ont détruit la structure de la sécurité mondiale, mettant en danger la stabilité, dans le monde.
Le président russe a qualifié les Etats-Unis de pays, dont les ingérences tous-azimuts, dans les affaires intérieures des autres pays, ont débouché sur la montée des affrontements et l’escalade des tensions.
En effet, les indices établissent que l’Occident, sous la houlette des Etats-Unis, a utilisé, ces dernières années, l’ingérence, en tant que procédure habituelle, pour parvenir à ses objectifs.
Les Etats-Unis se considèrent comme le gendarme international, se réservant le droit de mener, sans l’autorisation du Conseil de sécurité des Nations Unies, des opérations militaires, quand ils le veulent et où ils le veulent.
Par contre, la Russie considère cet acte, comme une démarche, qui perturbe les obligations du Conseil de sécurité, et qui propage le chaos, sur la scène internationale. La Russie a, à maintes reprises, condamné cette approche américaine. Mais les Etats-Unis considèrent tous leurs actes légitimes, tout en jugeant illégitimes, les actions des autres puissances rivales, d’autant plus que, du point de vue occidental, leurs ingérences, en Ukraine, qui s’inscrivent, dans le cadre du soutien au gouvernement pro-occidental de Kiev, sont légitimes, mais les actions de la Russie, pour préserver les droits des Russophones de l’Est de l’Ukraine, sont illégales et illégitimes. En effet, la divergence entre le Russie et l’Occident, sur fond de crise ukrainienne, a conduit à ce que les relations entre la Russie, d’une part, et les Etats-Unis et leurs alliés, de l'autre, se dégradent, au plus bas niveau, depuis la fin de la guerre froide.
Pour contraindre la Russie à changer ses prises de position envers la crise ukrainienne, les Etats- Unis et leurs alliés ont imposé des sanctions contre Moscou. De son côté la Russie, non seulement, n’a pas cédé à ces pressions, mais encore, elle a opté pour des sanctions, en représailles à ces pressions. En évoquant les ingérences de l’Occident, notamment, les Etats-Unis, dans les affaires intérieures des autres pays, Moscou cherche à obtenir le soutien des autres pays, notamment, les membres du BRICS, à une prise de position envers cette question empêchant la poursuite de ce processus.
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