La guerre des Etats-Unis et de leurs alliés contre le terrorisme ne sert qu'à masquer leur appui au terrorisme. Pourtant, cet appui ne leur sera d'aucun secours. De son côté, la guerre saoudienne contre le Yémen n'empêchera pas la région de poursuivre sa marche sur la voie de la Résistance vers la victoire finale.
Le quotidien britannique «The Telegraph» a affirmé récemment que les chefs d'al-Qaïda ont regardé avec euphorie le Yémen brûler sous les bombes de l'alliance dirigée par le Royaume saoudite… Rien d'étrange. Le plaisir tiré des pratiques criminelles est l'une des spécialités prisées par al-Qaïda et autres groupes terroristes et takfiri. Le registre de ces groupes ne regorge-t-il pas de leurs exploits oh bien ordinaires en matière de gens brûlés vifs, de personnes qu'on dépèce, qu'on en boit le sang, qu'on en mâche et qu'on en ingurgite les cœurs et les foies?
La guerre contre le Yémen… Pour sauver les Takfiri
La chose est tout à fait ordinaire sous un angle autre que celui du sadisme: Commanditée et soutenue par Washington, cette guerre de l'alliance dirigée par le Royaume saoudite contre le Yémen n'est-elle pas intervenue à un moment où les terroristes d'al-Qaïda au Yémen étaient bien sur le point d'être éliminés?
Et cette euphorie d'al-Qaïda et autres groupes terroristes et takfiri n'est-elle pas partagée par les puissances régionales et internationales qui s'emploient à vouloir déchiqueter la Syrie, l'Irak, la Lybie et qui ourdissent des plans pour achever le reste des pays de la région?
Ce «partenariat» dans l'euphorie entre les groupes terroristes et takfiri et les puissances régionales et internationales mentionnées désorientent certains de ceux qui prêtent foi à la supercherie de la guerre dite contre le terrorisme. C'est-à-dire cette feinte guerre dirigée par les Etats-Unis et, derrière eux, toute cette clique d'Etats dont les politiques sont tracées à la lumières des dictats américains et en fonction des pactoles que leurs dirigeants raffolent à partir des pétrodollars prodigués par les pays du Golfe.
Cette guerre n'est qu'un slogan vide dont l'application effective prend la forme d'une offensive commune que lancent le terrorisme et les puissances qui prétendent combattre le terrorisme contre les forces de libération et de résistance.
Et comme il est dit précédemment, la guerre saoudienne contre le Yémen est, sous l'un de ses aspects, une tentative d'empêcher l'élimination des terroristes d'al-Qaïda.
Intervention américaine à Tikrit pour protéger «Daech»
Le fait que les Américains insistaient à participer à la «libération» de Tikrit en soumettant la ville au bombardement aérien sachant que l'armée irakienne, les volontaires du «Hasd» et les tribus pouvaient y entrer et chasser «Daech» sans le recours à ce bombardement meurtrier et destructeur, n'était pas dû à une volonté d'accélérer la chute de la ville ni même de spolier la victoire.
Cet empressement ne visait en vérité qu'à sauver des dirigeants de «Daech» et des restes du Baath alors que Washington est supposé diriger une coalition militaire pour les éliminer.
En fait, plus qu'une fois, l'aviation de la Coalition a largué ses bombes, à Tikrit et ailleurs, sur les positions des forces irakiennes en lutte contre «Daech».
Qu'il s'agisse de l'Irak ou de la Syrie, le soi-disant bombardement aérien des positions de «Daech» par l'aviation de la Coalition n'est qu'une couverture du véritable bombardement qui vise les raffineries de pétrole, les silos de blé, les barrages d'eau, les ponts et les autres infrastructures vitales irakiennes et syriennes.
Le spectacle est le même au Golan où l'armée de l'ennemi israélien supporte activement les groupes terroristes et accueille leurs blessés dans ses hôpitaux, sans parler des représentants de ce qu'on appelle l'opposition syrienne qui s'expriment dans les médias israéliens.
Ce n'est plus un secret ou un paradoxe de constater le positionnement dans la même tranchée du terrorisme et des forces qui, comme les Etats-Unis, l'entité sioniste et les Etats-arabes ou non arabes vassaux des Etats-Unis et de l'entité sioniste, prétendent le combattre. En vérité, ce qui se passe sous le couvert du combat contre le terrorisme n'est autre chose que le soutien au terrorisme et l'action visant à perpétuer son existence.
Ce qui doit faire l'objet d'interrogation est plutôt la raison pour laquelle l'axe hégémonique fait-il recours à ces voies tortueuses dans sa confrontation avec les forces de libération et de résistance dans la région.
Le temps des victoires
Il y a une dizaine d'années, l'axe hégémonique se sentait tellement puissant que les Néoconservateurs n'hésitaient pas à lancer en même temps leurs deux guerres contre l'Afghanistan et l'Irak. Et que les Israéliens continuaient de procéder à leurs guerres promenades gagnées d'avance contre les pays arabes.
Néanmoins, ce sont la fin de l'ère des défaites arabes et l'inauguration de l'ère des victoires, au Liban et à Gaza, mais surtout la hantise de l'axe hégémonique quant à l'engagement dans une nouvelle confrontation du fait que ses conséquences seront fatales pour l'existence de l'entité sioniste et des intérêts américains dans la région, qui expliquent ce recours à emprunter ses voies tortueuses en misant sur les groupes terroristes et les régimes collaborateurs.
Mais voyant que ces groupes et régimes sont en perte d'efficience, l'armée américaine s'est dépêchée de sauver les dirigeants de «Daech» et les restes du Baath à Tikrit. Et pour empêcher la défaite d'al-Qaïda et ses alliés au Yémen, l'Arabie saoudite a lancé sa guerre contre ce pays pour entraver sa marche vers l'unité et vers le fait d'assumer ses responsabilités sur le plan régional.
Comme celle d'al-Qaïda, la guerre saoudienne contre le Yémen commence à se diriger vers la défaite. Et dans les conditions de la hantise israélo-américaine quant à l'engagement dans des confrontations directes, les horizons s'ouvrent dans la région à la victoire finale et à l'avenir prometteur.
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