La Palestine a, formellement, rejoint la Cour pénale internationale, le premier avril 2015, et les dirigeants palestiniens ont fait connaître leur décision de porter plainte, auprès de cette instance, contre la colonisation israélienne, dans les territoires occupés en 1967.
Ihab Bseiso, Porte-parole du gouvernement d’Union nationale de la Palestine, dit à ce propos : «La colonisation israélienne sera, dans un premier temps, le seul dossier à soumettre, par la Palestine, auprès de la Cour pénale internationale, (CPI), et les dirigeants israéliens devront s’attendre à l’examen de dizaines de dossiers les concernant, par cette instance internationale».
L’adhésion officielle de la Palestine, à la CPI, a pour objectif d’aider le peuple palestinien à faire valoir ses droits foulés aux pieds. Il n’y a point de doute que la construction, par le régime sioniste, de colonies, dans les territoires palestiniens, notamment à Qods et en Cisjordanie, permet à ce régime, depuis 1967, de poursuivre son occupation, caractérisée par l’expansionnisme, le pillage et la violation des traités et des Conventions internationaux.
En réalité, les Palestiniens, par leur adhésion à la CPI, voulaient mettre fin, une fois pour toutes, au fait que les Sionistes se dérobent, toujours, aux conséquences de leurs crimes. Ils voulaient, également, mettre un terme à l’impunité, dont les Sionistes profitent depuis les 67 ans de l’occupation de la Palestine, les autorisant à commettre des crimes contre les Palestiniens. Le régime sioniste construit, depuis des décennies, des colonies, à Qods occupée, et en Cisjordanie, où se trouvent, actuellement, une centaine de colonies. Cette vaste colonisation a, également, fait un grand nombre de déplacés, parmi les Palestiniens.
La colonisation a, aussi, perturbé la structure démographique des territoires palestiniens, car les Sionistes émigrés se sont rués sur les territoires palestiniens, les dirigeants israéliens faisant tout, pour que le nombre des Sionistes habitant dans ces régions soit supérieur à celui des Palestiniens.
Sur le plan politique, l’Organisation des Nations unies et l’accord de Genève interdisent au régime sioniste de procéder à des constructions et de modifier la structure géographique des territoires occupés, et l’Union européenne réclame, aussi, à travers les sanctions économiques, la fin de la colonisation, dans les territoires palestiniens.
Or, les responsables du régime sioniste restent campés sur leur position et ne cessent de construire des colonies, avec pour objectif de ruiner tout espoir de la formation d’un Etat indépendant palestinien. C’est la raison pour laquelle les dirigeants palestiniens ont décidé de soumettre le dossier de la colonisation israélienne, à la CPI, en tant que premier dossier à examiner, même si ce n’est pas le seul dossier du régime sioniste, qui a commis d’innombrables crimes, à l’encontre des Palestiniens.
La CPI: le problème du financement (Kemi Seba)
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