L'Arabie Saoudite étudie la possibilité d'expulser des Libanais sur son territoire.
Selon le site libanais Naharnet, "une liste de 400 Libanais est en train d'être étudiée en vue d'une possible expulsion du pays".
De même source on indique que le ministère du travail saoudien envisage d'annuler la carte de séjour de la femme de Tahsin Khayyat, propriétaire de la chaine de télévision libanaise al-Jadeed, Samar Khayyat, qui dirige une entreprise pour l'organisation de cérémonies à Riyad.
Toutefois, l'avocat de Mme Samar a démenti cette information dans un appel téléphonique avec Naharnet.
Par ailleurs, certains journalistes libanais et arabes seront interdits d'entrée en Arabie et dans les pays du Golfe, "pour s'en être pris au royaume, et le journaliste Ghassan Jawad figure parmi eux".
Proche du Hezbollah, et connu pour son hostilité à l'Arabie Saoudite, Jawad a critiqué récemment avec virulence le royaume et ses dirigeants.
Le ministère libanais des Affaires étrangères a été informé vers la mi-mars de la décision des Emirats Arabes Unis d'expulser des Libanais sympathisant avec le Hezbollah. Ceux-ci sont arrivés le 15 mars dernier au Liban.
En 2009, les Emirats avaient expulsé des dizaines de familles libanaises, accusées de liens avec le Hezbollah. Ces Libanais ont confirmé avoir subi des interrogatoires par des agents du Mossad, leur proposant soit de collaborer avec eux contre le Hezbollah, soit de quitter le pays.
Et en 2013, le Qatar a expulsé 18 Libanais suite à une résolution des pays du Golfe d'imposer des sanctions contre le Hezbollah pour son intervention en Syrie. Ces mêmes pays soutiennent et financent plusieurs groupes terroristes en Syrie.
Suite à ces décisions, certains libanais travaillant dans les pays arabes ont décidé de se rendre chez les dirigeants du Golfe pour les informer de leur soutien à l'offensive saoudienne lancée contre le Yémen, a rapporté le journal libanais al-Liwaa.
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