Al-Karama une fois libérée, la voie s'ouvre sur la libération de Fallujah.
Les dépêches font part de la libération dans un très proche avenir de la ville d’Al-Karama, aplanissant le terrain à la libération de Fallujah dans la province d’Al-Anbar. Une source au bureau du Premier ministre irakien affirme la réalisation de 90% des objectifs de l’opération de libération d’Al-Karama, ce qui annonce la reprise totale de l’importante ville d’Al-Anbar qu’est Falloujah. Entre temps l’organisation Badr a annoncé être prête à collaborer dans les opérations de la libération d’Al-Houvaïjah ; son président, Hamed Saheb al-Karbalaï, également membre du conseil provincial de Karbala, a annoncé que les forces de Badr sont prêtes à libérer Al-Houvaïjah dans le nord de l’Irak d’autant plus qu’elles se sont déjà déclarées disponibles au nettoyage des deux parties du nord et de l’est de la raffinerie de Baïji. Dans la foulée, le secrétaire général des bataillons d’Ahlul-Haq a déclaré les forces sous son ordre, prêtes à purifier les régions à population chiite à Ninive.
Qeïss al-Khazaali, secrétaire général de ces brigades d’Ahlul Haq affirme la contribution de ces forces aux opérations de libération de Tal-Affar et Ninive qui sont, majoritairement, à population chiite et dont les habitants ont rejoint les rangs des forces d’Ahlul Haq dans la lutte contre Daech. Qeïss al-Khaz’ali a, donc, demandé aux forces de la coalition anti-Daech de coopérer avec le gouverneur de Ninive, Assil al-Nujaïfi et les Peshmergas kurdes dans le but de libérer Ninive sans intervenir dans la libération d’Al-Anbar dans l’ouest de l’Irak.
Il a en effet subordonné la collaboration de ces bataillons aux opérations de la libération d’Al-Anbar à la non-participation des avions de la coalition, dirigée par les Etats-Unis, à cette opération, car « les vaillants combattants de cette province sont capables de libérer toute la ville. » Entre temps, le président irakien, Fouad Massoum a appelé les partis irakiens à la réconciliation nationale, ce qui est nécessaire, selon lui, pour la victoire des forces de sécurité et les forces populaires dans la lutte contre les groupes terroristes. « Le soutien aux forces de sécurité et militaires les renforcera face aux terroristes takfiris de Daech. », a-t-il souligné précisant également la nécessité de la confiance en soi et la promotion des relations avec les voisins dans l’éradication du terrorisme.
Il a donc appelé tous les groupes et partis du pays à profiter de l’unité et de la cohésion entre le peuple irakien pour réaliser une réconciliation au sens vrai du terme. Pour sa part, le ministre irakien des Affaires étrangères a exigé le soutien du monde entier à la lutte contre le terrorisme. « Il n’existe aucune différence entre les groupes terroristes, ici et là dans le monde ; le terrorisme est une menace n’importe où il se trouve. », a ponctué Ibrahim al-Jaafari. Selon lui, « le terrorisme menace toute la région mais c’est l’Irak qui, par procuration, combat ce fléau néfaste.»
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