Les Palestiniens originaires des territoires occupés par «Israël» en 1948 observaient mardi une grève générale pour protester contre les destructions récentes par les forces d’occupation israéliennes des maisons de familles palestiniennes, au cours d'une journée de mobilisation qui doit culminer avec une manifestation au cœur de «Tel-Aviv».
Dans les localités palestiniennes du nord de l’entité sioniste, les institutions publiques, les établissements scolaires, les banques et la grande majorité des magasins n'ont pas ouvert, ont rapporté les médias palestiniens.
«Cette grève est une réponse à l'escalade des autorités israéliennes contre les maisons des Arabes et à la poursuite de la féroce politique d'incitation à la haine contre les Arabes lancée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors des élections», a affirmé dans un communiqué le «Haut comité pour les Arabes d'Israël», l'instance qui représente les descendants des Palestiniens restés sur leur terre à la création d'«Israël» en 1948.
Cet appel à la grève puis à un rassemblement à 14H00 GMT sur la place «Yitzhak Rabin» de «Tel-Aviv» est également soutenu par la liste arabe commune formée à l'occasion des «législatives» du 17 mars, remportées par la droite emmenée par Netanyahu.
Les quatre partis arabes qui se sont unis pour ce scrutin se sont, eux, hissés à la troisième place.
Les autorités israéliennes ont récemment détruit plusieurs maisons et fait évacuer des dizaines d'autres, tandis que les associations de défense des Palestiniens affirment que des dizaines de milliers de maisons sont sous le coup d'un ordre de démolition.
Les associations de défense des Palestiniens accusent les autorités d’occupation d'«entraver» la construction de maisons dans les localités arabes, notamment en imposant des «obstacles administratifs et juridiques» à l'obtention du «permis de construire».
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