«Israël» a accepté de libérer 26 prisonniers palestiniens dans le cadre des soi-disant «pourparlers de paix». Mais cette annonce, assortie, selon les médias israéliens, d'un projet de construction dans les colonies, a déclenché une polémique.
«Israël» se prépare à relâcher un nouveau contingent de 26 détenus palestiniens de longue date, dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 octobre 2013, dans le cadre des «pourparlers de paix» israélo-palestiniens relancés par Washington.
Les médias israéliens ont laissé entendre que le gouvernement accompagnera la libération de prisonniers palestiniens, d'une autorisation de construction de centaines de logements dans les colonies, dans le but d'amadouer l'aile dure du cabinet.
Un haut responsable gouvernemental israélien avait affirmé, sous couvert d'anonymat, qu'«Israël» allait en effet «continuer dans les prochains mois à annoncer des constructions dans les blocs de colonies et à Jérusalem», assurant que «les Américains et les Palestiniens étaient au courant à l'avance de cet arrangement».
De leur côté, les dirigeants palestiniens ont farouchement nié avoir accepté la construction de nouveaux logements dans les colonies juives en échange de la libération des détenus. Les négociateurs palestiniens ont rappelé que la poursuite de la colonisation en Cisjordanie, avait déjà causé l'interruption des précédents pourparlers en septembre 2010.
La liste des prisonniers concernés a été publiée dans la nuit de dimanche à lundi sur le site internet de l'administration pénitentiaire israélienne. Vingt-et-un détenus sont originaires de Cisjordanie occupée et cinq de la bande de Gaza. Ils ont tous purgé des peines de 19 à 28 ans de prison.
Source : agences et rédaction
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