Cormeilles-en-Vexin — Au milieu des terres agricoles du Vexin au nord de Paris, un grand paquebot blanc monte à la verticale dans le ciel azur: le premier vol commercial d'un dirigeable Zeppelin a eu lieu dimanche en France.
Après un décollage tout en douceur, les douze passagers se lèvent dans la cabine et admirent le paysage, grâce aux grandes vitres, avec une banquette panoramique à l'arrière. "Nous volons à 300 mètres d'altitude à la vitesse de 70 km/h", dit aux passagers une hôtesse de l'air d'Airship-Paris.
Les champs de blé et de maïs et les tracteurs défilent au sol tandis qu'à l'horizon le quartier de La Défense, la Tour Eiffel et la tour de Romainville se distinguent de la brume de chaleur.
"En Allemagne, les Zeppelin volent autour du lac de Constance et sont très populaires", explique Isabelle, hôtesse de l'air allemande, originaire de Friedrichshafen, où sont construits les dirigeables.
Au poste de pilotage, l'Anglaise Katharine Board est aux commandes, derrière le tableau de bord où figure la jauge de l'hélium. " C'est un vol très tranquille, dit-elle, on peut avoir les fenêtres ouvertes, regarder le paysage, et même voir quelqu'un vous saluer du sol". Elle fait partie de la dizaine de personnes actuellement qualifiées pour piloter ce type d'appareil.
Le dirigeable ralentit et descend à la verticale pour se poser sur l'aérodrome de Cormeilles-en-Vexin. En cinq minutes, les douze passagers descendent grâce à une petite échelle apportée par les équipes au sol, et sont aussitôt remplacés par douze autres.
"Presque aucun bruit"
A peine atterris, ils confient leur réaction. "J'ai trouvé ça super! C'est très doux, il y a une visibilité extraordinaire et on n'entend presque aucun bruit", confie Michèle, 59 ans, qui habite à Pontoise.
"C'est assez surprenant, car quand on voit cette énorme bulle, on pense que ça va bouger mais ce n'est pas le cas".
L'aéronef, long comme un A380 (75 m) mais pèse seulement huit tonnes, reprend son envol. Derrière les petites barrières de l'aérodrome, des badauds ont sorti l'appareil photo pour immortaliser le dirigeable.
"Je n'étais pas au courant mais on ne peut pas le rater!", glisse Pierre-Franck, 55 ans, venu en moto d'Ermont découvrir de ses propres yeux l'imposant engin avec ses trois moteurs. "Ce qui m'impressionne le plus, c'est la vitesse de décollage".
Un peu plus loin, dans la salle d'embarquement, les dirigeants de la société savourent ce moment, cinq ans après avoir lancé le projet.
"C'est un jour historique, il n'y avait jamais eu de vol touristique de Zeppelin en France", se réjouit Franck Glaser, 42 ans, directeur commercial d'Airship-Paris, soulignant que seulement trois appareils de ce type volent actuellement dans le monde.
L'entreprise loue le dirigeable à la société allemande et doit faire son acquisition en 2015, pour un coût de 17 millions d'euros. "On espère être rentable dans 3 à 5 ans" poursuit M. Glaser, assis à côté des photos en noir et blanc de Zeppelins des années 1930, à l'époque où ils faisaient 250 m de long et mettaient six jours pour relier l'Allemagne aux Etats-Unis.
"On vise deux types de clients, les touristes, qui auront envie de découvrir ce nouveau mode de vol écologique et la clientèle d'entreprise", explique le directeur Eric Lopez.
Pour les convaincre, quatre parcours sont prévus: Vexin, château de Chantilly, Boucles de la Seine et Versailles. Les prix oscillent entre 250 et 650 euros, selon la durée des parcours (de 30 minutes à une heure trente), avec une moyenne de sept vols par jour jusqu'à fin octobre.
Après un décollage tout en douceur, les douze passagers se lèvent dans la cabine et admirent le paysage, grâce aux grandes vitres, avec une banquette panoramique à l'arrière. "Nous volons à 300 mètres d'altitude à la vitesse de 70 km/h", dit aux passagers une hôtesse de l'air d'Airship-Paris.
Les champs de blé et de maïs et les tracteurs défilent au sol tandis qu'à l'horizon le quartier de La Défense, la Tour Eiffel et la tour de Romainville se distinguent de la brume de chaleur.
"En Allemagne, les Zeppelin volent autour du lac de Constance et sont très populaires", explique Isabelle, hôtesse de l'air allemande, originaire de Friedrichshafen, où sont construits les dirigeables.
Au poste de pilotage, l'Anglaise Katharine Board est aux commandes, derrière le tableau de bord où figure la jauge de l'hélium. " C'est un vol très tranquille, dit-elle, on peut avoir les fenêtres ouvertes, regarder le paysage, et même voir quelqu'un vous saluer du sol". Elle fait partie de la dizaine de personnes actuellement qualifiées pour piloter ce type d'appareil.
Le dirigeable ralentit et descend à la verticale pour se poser sur l'aérodrome de Cormeilles-en-Vexin. En cinq minutes, les douze passagers descendent grâce à une petite échelle apportée par les équipes au sol, et sont aussitôt remplacés par douze autres.
"Presque aucun bruit"
A peine atterris, ils confient leur réaction. "J'ai trouvé ça super! C'est très doux, il y a une visibilité extraordinaire et on n'entend presque aucun bruit", confie Michèle, 59 ans, qui habite à Pontoise.
"C'est assez surprenant, car quand on voit cette énorme bulle, on pense que ça va bouger mais ce n'est pas le cas".
L'aéronef, long comme un A380 (75 m) mais pèse seulement huit tonnes, reprend son envol. Derrière les petites barrières de l'aérodrome, des badauds ont sorti l'appareil photo pour immortaliser le dirigeable.
"Je n'étais pas au courant mais on ne peut pas le rater!", glisse Pierre-Franck, 55 ans, venu en moto d'Ermont découvrir de ses propres yeux l'imposant engin avec ses trois moteurs. "Ce qui m'impressionne le plus, c'est la vitesse de décollage".
Un peu plus loin, dans la salle d'embarquement, les dirigeants de la société savourent ce moment, cinq ans après avoir lancé le projet.
"C'est un jour historique, il n'y avait jamais eu de vol touristique de Zeppelin en France", se réjouit Franck Glaser, 42 ans, directeur commercial d'Airship-Paris, soulignant que seulement trois appareils de ce type volent actuellement dans le monde.
L'entreprise loue le dirigeable à la société allemande et doit faire son acquisition en 2015, pour un coût de 17 millions d'euros. "On espère être rentable dans 3 à 5 ans" poursuit M. Glaser, assis à côté des photos en noir et blanc de Zeppelins des années 1930, à l'époque où ils faisaient 250 m de long et mettaient six jours pour relier l'Allemagne aux Etats-Unis.
"On vise deux types de clients, les touristes, qui auront envie de découvrir ce nouveau mode de vol écologique et la clientèle d'entreprise", explique le directeur Eric Lopez.
Pour les convaincre, quatre parcours sont prévus: Vexin, château de Chantilly, Boucles de la Seine et Versailles. Les prix oscillent entre 250 et 650 euros, selon la durée des parcours (de 30 minutes à une heure trente), avec une moyenne de sept vols par jour jusqu'à fin octobre.
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