Alors que la loi à Bahrein interdit toute collecte de fonds pour des actes de bienfaisance sans permis préalable, les associations politiques salafistes prennent à leur charge ouvertement de collecter des donations au profit de l’armée syrienne libre et de son armement.
Le président de l’association « Assala islamique » le député Abdel Halim Morad, le membre de la même association le second vice-président du Parlement le député Adel Ma’awda, ainsi que les autres membres ont publié des photos datant du mois d’aout dernier, alors qu’ils étaient en territoire syrien. Ils transportaient des donations de Bahrein pour armer et soutenir la brigade « des faucons du Cham-bataillon David », commandé par Abou Issa el-Cheikh.
Les membres de ladite association avaient qualifié leur acte de « responsabilité du peuple bahreini envers le peuple syrien musulman blessé ».
Bien que l’association salafiste soit inscrite sous les règlements de la loi des associations politiques, donc elle doit normalement être soumise à la loi et sanctionnée en cas d’infraction, celle-ci n’a pas fait l’objet d’enquête au sujet de la collecte de fonds et de leur envoi aux territoires syriens.
Selon la loi bahreinie, le transfert illégal de fonds via les frontières est un acte criminel. Des affiches sont réparties dans les rues du pays pour inciter les Bahreinis à faire des donations au peuple syrien, et à collecter des fonds pour armer les groupes rebelles. Sachant que plus 85 hommes ont été équipés par les donations en question, ainsi que trois hôpitaux de campagne.
A la tête des campagnes de donations figure la campagne qui a eu lieu en présence du prédicateur salafiste syrien Adnane Arour en mai dernier lors de sa visite à Bahrein. Les donations ont été recueillies selon Arour pour soutenir les rebelles en Syrie et recruter des combattants. Des centaines de milliers de dinars bahreinis ont été récoltés ainsi que de l’or et des bijoux.
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