Au téléphone, Christophe Guilloteau paraît d'abord méfiant. Tout juste confirme-t-il la présence de formulaires Pôle Emploi dans des caves de djihadistes du Nord-Mali. Une information relayée par le site maliactu.net et l'hebdomadaire suisse L'hebdo daté du 18 avril 2013 dans lequel il est longuement cité. Mais lui ne reconnaît pas avoir accordé d'entretien au journal.
Progressivement, Christophe Guilloteau se fait plus naturel et surtout plus politique. Ainsi, selon le député UMP du Rhône, rapporteur de la mission d'information parlementaire au Mali, l'argent de Pôle emploi sert indirectement aux djihadistes à payer leur combat. En s'adressant au Lab, il lance :
Vous travaillez un 1er mai, j'imagine que vous payez des charges, et ça doit vous ennuyer de savoir que ces charges servent aussi à payer la guerre contre notre armée...
Lui n'a pas vu ces documents de ses propres yeux. Mais il est formel: les djihadistes français du Mali, comme Gilles Le Guen, se servent des services de protection sociale pour financer leur combat :
Pour aller là-bas, il faut des moyens !
Ils [les djihadistes français, NDLR] se servent de tout ce qui peut leur servir, tous les moyens à leur disposition sont bons. Ils sont dans une espèce de croisade intellectuelle sans limite.
De l'argent de Pôle Emploi, mais pour quel usage ? Christophe Guilloteau ne répond pas sur le fond, et manie l'ironie :
C'est pas pour préparer le 25 décembre avec une hotte et des jouets !
Puis livre quelques pistes :
Si ils ont été trouvés là, ce n'était certainement pas pour des Maliens. Ces formulaires ne sont pas venus par hasard. Quelqu'un les a amenés. Ils étaient en attente d'être remplis.
Le député UMP, rapporteur de la mission d'information sur l'opération Serval au Mali, relativise tout de même :
Les formulaires c'est du pipi de chat dans cette affaire. C'est rien, c'est rien, c'est rien ! C'est un des éléments du dossier.
Selon lui, le plus important dans ce dossier est la présence de français dans les rangs du djihad malien. Il ne sait pas encore s'il rendra compte dans ses écrits pour la commission de Défense, de cette découverte.
Progressivement, Christophe Guilloteau se fait plus naturel et surtout plus politique. Ainsi, selon le député UMP du Rhône, rapporteur de la mission d'information parlementaire au Mali, l'argent de Pôle emploi sert indirectement aux djihadistes à payer leur combat. En s'adressant au Lab, il lance :
Vous travaillez un 1er mai, j'imagine que vous payez des charges, et ça doit vous ennuyer de savoir que ces charges servent aussi à payer la guerre contre notre armée...
Lui n'a pas vu ces documents de ses propres yeux. Mais il est formel: les djihadistes français du Mali, comme Gilles Le Guen, se servent des services de protection sociale pour financer leur combat :
Pour aller là-bas, il faut des moyens !
Ils [les djihadistes français, NDLR] se servent de tout ce qui peut leur servir, tous les moyens à leur disposition sont bons. Ils sont dans une espèce de croisade intellectuelle sans limite.
De l'argent de Pôle Emploi, mais pour quel usage ? Christophe Guilloteau ne répond pas sur le fond, et manie l'ironie :
C'est pas pour préparer le 25 décembre avec une hotte et des jouets !
Puis livre quelques pistes :
Si ils ont été trouvés là, ce n'était certainement pas pour des Maliens. Ces formulaires ne sont pas venus par hasard. Quelqu'un les a amenés. Ils étaient en attente d'être remplis.
Le député UMP, rapporteur de la mission d'information sur l'opération Serval au Mali, relativise tout de même :
Les formulaires c'est du pipi de chat dans cette affaire. C'est rien, c'est rien, c'est rien ! C'est un des éléments du dossier.
Selon lui, le plus important dans ce dossier est la présence de français dans les rangs du djihad malien. Il ne sait pas encore s'il rendra compte dans ses écrits pour la commission de Défense, de cette découverte.
Source : LeLab Europe 1
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