Les douanes de l’Yonne ont confirmé après analyses et suite à des plaintes, la présence de plastique dans un lot de paquets de cigarettes vendues par un buraliste, a-t-on appris auprès du parquet. « Cela ne veut pas forcément dire que tous les paquets sont incriminés », a précisé le Monsieur le Procureur de la République.
90% des cigarettes contiennent du plastique
Mais de qui se moque-t-on en scandalisant la découverte de morceaux de plastique dans des cigarettes ?
Il n’y a rien de moins que du bon plastique dans toutes les cigarettes, et cela depuis des décennies ! Ou alors cherche-t-on à faire oublier la psychose de la viande chevaline planquée dans des paquets de « good beef ».
L’habitant de la commune qui a porté plainte après être tombé sur un « petit bout de film plastique » près du filtre, selon L’Yonne républicaine, devrait dans la foulée attaquer sa marque favorite. Si la douane judiciaire chargée d’analyser les cigarettes, confirme bien avoir trouvé ce plastique, surtout, qu’ils n’oublient pas de vérifier pendant qu’ils y sont, toutes les marques chez tous les buralistes de France et de Navarre. Car de sources certaines ; lisez plus loin, le plastique incriminé serait présent dans toutes ces petites sucettes à cancer. Et pour cause !
« On essaiera de comprendre comment on peut avoir du plastique à l’intérieur », ont-ils ajouté. De grâce, quelqu’un peut-il réveiller cet énergumène qui fait semblant de dormir ? Mais peut-être sera-t-il ce vaillant guerrier que révèlera cette affaire, en s’attaquant aux vrais coupables, ceux qui collent du plastique dans les cigarettes de tous les consommateurs, sans même se fatiguer à faire de la contre-façon ! Autant en mettre directement ; pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
« Nous sommes extrêmement concernés par cette affaire et on souhaite faire des analyses au plus vite pour déterminer la nature exacte de ces éléments », a réagi auprès de l’AFP Céline Audibert, porte-parole du fabricant de cigarettes Seita, filiale française d’Imperial Tobacco.
Très bien, nous allons pouvoir l’aider un petit peu, en qualité de modestes citoyens contributeurs que nous sommes, si toutefois…
L’acétate de cellulose est une matière plastique composant les filtres de cigarettes
L’acétate de cellulose, inventée en 1865, sous forme de fibres (fil textile, autrefois appelée acétol ), a été vendu sous le nom de rayonne, soie artificielle, viscose, etc. Ce produit a connu de nombreux usages, comme base de films en photographie, vernis (dont pour l’aéronautique 5 lors de la Première Guerre mondiale ), comme faux-émail ou encore comme composant de certains adhésifs ou explosifs ; on l’utilise encore comme matière plastique, par exemple dans les montures de lunettes ou les poignées de tournevis.
Plus récemment, il est utilisé pour la confection de cartes à jouer (notamment la marque Kem ). Source Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ac%C3%…
Des recherches de documents ont été menées dans la littérature scientifique, les journaux médicaux, les brevets US, les papiers présentés au cours de réunions ou encore les documents présentés au cours de procès.
Voici ce que révèlent ces recherches :
Plus de 90% des cigarettes vendue dans le monde ont un filtre constitué de plus de 12 000 fibres d’acétate de cellulose. Ces fragments d’acétate de cellulose à l’extrémité du filtre qui sera mis dans la bouche, peuvent être séparés du filtre. Lorsque ces cigarettes sont fumées de manière normale, ces fragments se séparent facilement du filtre et sont inspirés. Dans d’autres cigarettes qui ont en plus une partie de filtre en charbon, des particules de carbone sont également aspirées. Ces cigarettes qui libèrent des fibres d’acétate de cellulose et du carbone sont défectueuses.
Les auteurs de ces recherches mettent en évidence que très tôt, les compagnies de tabac avaient identifié le défaut des filtres et la libération des fibres d’acétate de cellulose au cours de l’aspiration de la fumée. Elles n’ont à priori pas mené de tests cliniques destinés à déterminer quelles sont les conséquences sur la santé de l’inhalation de produits provenant du filtre, qu’il s’agisse de fibres d’acétate de cellulose ou de particules de carbones, ou encore d’autres produits mal identifiés.
Source : Cigarettes with defective filters marketed for 40 years : what Philip Morris never told smokers J L Pauly, A B Mepani, J D Lesses, K M Cummings, R J Streck, Tob Control 2002 ;11:i51-i61 doi:10.1136/tc.11.suppl_1.i51
Alerte, on va arrêter la distribution des cigarettes !
« Nous avons décidé avant même les résultats de l’enquête d’arrêter la distribution des paquets de cigarettes de ce lot à partir d’aujourd’hui par mesure de précaution », a ajouté Céline Audibert, porte-parole du fabricant de cigarettes Seita, filiale française d’Imperial Tobacco, en insistant sur le fait que « cette situation n’a pas été détectée ailleurs en France ».
Chers concitoyens, chères concitoyennes, nous vivons l’une des mesures de santé publique les plus spectaculaires jamais annoncées ! La fin de l’empoisonnement public par le retrait pur et simple des cigarettes incriminées contenant du plastique. Donc, toutes les cigarettes ! Si nous avons bien compris.
En attendant cet heureux évènement, à moins qu’on ne se recentre que sur ce pauvre buraliste, qui va « prendre cher », lui, c’est presque sur, nous pourrons toujours nous remonter le moral avec l’initiative de malins concitoyens, ayant trouver matière à s’enrichir grâce à ces horribles mégots « plastiqués ». Oui tous les mégots ; je dis bien…
Ils recyclent les mégots de cigarette de la planète.
Tom Szaky, jeune PDG heureux :, lance le premier programme au monde de recyclage de mégots de cigarettes. Son atout ; exporter son business dans plusieurs pays européens. Des bénévoles « adultes » récoltent les mégots, les envoient à l’antenne nationale de TerraCycle. Ils sont ensuite stérilisés, puis disséqués : papier et tabac finiront en compost. L’acétate de cellulose utilisée dans le filtre « matière plastique » ( ah oui c’est vrai… ), sera fondu et réutilisé pour faire toutes sortes de nouveaux produits qui seront à leur tour commercialisés (dommage).
Le programme, souligne Tom Szaky, est payé par l’industrie du tabac, toute heureuse de s’acheter une bonne conduite. Et les bénévoles reçoivent des points, qu’ils peuvent ensuite utiliser pour financer des projets d’école ou d’associations caritatives. On connaît la musique.
« Nous avons récupéré très vite plus d’un million de cigarettes. Des organisations formidables ont assuré les ramassages », souligne Tom Szaky. « L’industrie du tabac était tellement enthousiaste qu’elle a lancé le programme aux États-Unis et en Espagne. Et dans les quatre prochains mois, il sera lancé en France, en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Norvège, au Danemark, en Suède, en Finlande et peut-être au Mexique », poursuit ce jeune PDG.
Il faut ramasser plus de 200.000 mégots pour une chaise de jardin, 1.000 à 2.000 mégots faire un cendrier, 200.000 pour un fauteuil de jardin en plastique. Décidément, quand on ne le crapote plus, on s’assied dessus.
1.000 à 2.000 milliards de mégots sont jetés chaque année dans le monde.
Pour les ramasseurs, TerraCycle s’est appuyé sur son modèle de « brigades », déjà testé pour sa soixantaine d’autres collectes. Celles-ci sont désormais menées dans 22 pays par 35 millions de personnes, majoritairement des femmes et des enfants, (des enfants adultes ?) qui s’inscrivent sur le site internet, choisissent leur produit, le collectent, et l’envoient à TerraCycle qui prend ensuite le relais.
« Je veux régler tous les problèmes de déchets qui existent » affirme-t-il. « Et avant tout, les produits dont on pense qu’ils ne sont pas recyclables ».
Source : Amessi.org
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