L’affaire des données des communications téléphoniques revient sur le devant de la scène après le refus de la commission judiciaire ad-hoc de donner son feu vert aux dernières demandes présentées par les services de sécurité.
Les services de sécurité ont en effet demandé à avoir accès aux messages (sms) échangés sur tout le territoire libanais sur une période remontant à deux mois avant l’assassinat, le 19 octobre 2012, du chef des renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Wissam el-Hassan.
Les services de sécurité ont aussi demandé à avoir accès aux mots de passe de plusieurs comptes Facebook et internet. Une source proche de cette commission judiciaire a indiqué que la demande des services de sécurité violait clairement la Constitution et la vie privée des citoyens.
Le ministre des Télécommunications, Nicolas Sehnaoui, a confirmé ces informations, avertissant qu’un accord pour l’accès à ces informations permettrait aux services de sécurité "de violer encore davantage" la vie privée des Libanais.
Sehnaoui a par ailleurs indiqué avoir transmis la demande au secrétariat général du Conseil des ministres tout en recommandant son rejet.
Le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, a de son côté déclaré que les services de renseignements des FSI avaient effectivement demandé à avoir accès aux messages.
Après la fin de non recevoir de la commission judiciaire, ce service de sécurité a décidé de faire une nouvelle demande concernant uniquement deux mouhafazat, dont le Mont-Liban, a-t-il dit.
Source: Mediarama
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