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21 mars 2012

Pétrole/L’Iran est frappé d’interdiction bancaire

Ben voilà, pour l’Iran c’est bouclé au niveau bancaire, heureusement il leur reste les transaction en or avec l’Inde!

* La bourse irannienne de pétrole sera transigée en d’autres monnaies que le dollar à partir du 20 mars, une étape de plus dans la guerre contre le dollar que mène l’Iran en réplique à l’embargo et aux menaces de représaille:
http://www.telegraph.co.uk/finance/commodities/9077600/Iran-presses-ahead-with-dollar-attack.html
L’Iran est banni du réseau de virements bancaires internationaux Swift dès samedi à 17h. Les ventes de brut iranien sont visées.
L’UE a obligé la société belge de messagerie bancaire SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) à cesser de collaborer avec une trentaine de banques iraniennes, après lui avoir appliqué des sanctions. Swift propose un réseau sécurisé à l’ensemble des banques du monde pour leur permettre d’envoyer des paiements par messages.
Samedi en fin d’après-midi, le sixième producteur mondial de brut – et numéro deux au sein du cartel de l’OPEP – verra ses liens avec le principal réseau de virements bancaires coupés.«Faisant suite à une décision du conseil de l’Europe», la société Swift, qui gère ce système, a indiqué vendredi «avoir reçu l’ordre de déconnecter les services fournis aux institutions financières iraniennes». Un porte-parole de cette coopérative aux mains des grandes banques parle «d’une décision sans précédent». L’embargo à l’encontre de l’Irak de Saddam Hussein n’avait pas été accompagné d’une telle mesure.
Cette nouvelle sanction visant à assécher les financements du régime de Téhéran – accusé par les Occidentaux de se doter de l’arme atomique – va «toucher en particulier les ventes d’hydrocarbures», témoigne Olivier Jakob, responsable du bureau Petromatrix à Zoug. «Une quarantaine de banques iraniennes, assurant 80% des transactions du pays, utilisent Swift; bloquant les pétrodollars, cette décision complique aussi l’ensemble des autres exportations – pétrochimie, textiles, pistaches – dont le total approche 40 milliards de dollars par an», réagit Fereydoun Khavand, spécialiste de l’économie iranienne à l’Université Paris V René Descartes.




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