Les soutiens-gorges "équitables" de la marque américaine de lingerie font travailler les enfants.
Et si la ligne de petites culottes et soutien-gorge "Burkina fashion", lancée récemment par le géant américain de la lingerie Victoria’s Secret, n’était pas si glamour ? C’est ce que révèle Cam Simpson, reporter chez Bloomberg. Dans un article publié le 15 décembre 2011, il raconte le quotidien de Clarisse Kambire, jeune fille de 13 ans exploitée dans l’un champs de coton burkinabé qui fournissent la marque de lingerie. Un cas de travail des enfants de plus ? Certes.
Sauf que cette fois, il s’agit de champs certifiés bios et équitables, labels censés garantir une culture respectueuse de l’environnement, sans pesticides ni engrais, et des conditions de travail et de vie décentes aux producteurs. Le travail des enfants est évidemment proscrit. Tache au tableau pour la marque Victoria’s Secret, connue pour ses défilés annuels de top-models mégasexy.
La découverte de Cam Simpson ne remet pas en cause le caractère bio du coton, même si ce mode de culture contribue à durcir les conditions de travail de la jeune fille (désherbage, ramassage des insectes parasites ou pose du compost à mains nues). Il dénonce surtout le processus de contrôle de Fairtrade international, organisme certificateur du commerce équitable. Dans un communiqué, l’organisation se défend, soulignant qu’"aucun système de certification ne peut garantir à 100% qu’il n’y a pas de travail des enfants".
Lenouvelobservateur
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