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24 déc. 2011

2011, année calamiteuse pour l’environnement…

On savait déjà que tout les sommets, grenelles, et autres protocoles ne servaient strictement à rien. Donc il ne reste plus qu’à constater impuissants et consternés la dégradation de notre environnement. Impuissants et consternés??? en est on vraiment surs? Il suffirait que les milliards d’humains acceptent de faire les efforts nécessaires et urgents, la Terre est à nous tous, pas de rechange possible… S’extasier devant les belles images qui restent…Nos descendants auront ils cette chance?? Il leur restera les CD et autres films, pour rêver….si nous n’agissons pas, nos enfants nous accuseront…(extrait du film en fin d’article).. Et si on prenait de bonnes résolutions pour 2012?



L’année qui s’achève, la planète n’est pas près de l’oublier! Mais ce sera pour en garder un souvenir plutôt lugubre. Ces douze derniers mois, en effet, l’environnement a beaucoup dégusté. Ainsi, 2011 restera à jamais marquée comme l’année du deuxième plus grave accident nucléaire après Tchernobyl, celui de Fukushima. Sur la fin, le fiasco de la conférence climatique de Durban a été une vraie douche froide pour ceux qui espéraient des engagements fermes contre les émissions de carbone. Petit tour d’horizon des plus mauvaises nouvelles de la Terre en 2011, histoire de tourner la page sans nostalgie.

La palme de la pire atteinte à l’environnement revient sans conteste à l’accident nucléaire de Fukushima, au Japon. Catastrophe naturelle à l’origine, cela vire au désastre écologique. Le 11 mars, jour à marquer d’une pierre noire, un séisme de magnitude 9 sur l’échelle de Richter survient dans l’océan Pacifique, au large de l’archipel nippon. Un tsunami vient frapper de plein fouet la côte et la centrale nucléaire de Fukushima. Résultat: plus de 20 000 morts et des fuites radioactives qui se retrouveront dans l’eau, le lait, les produits agricole. Comme celui de Tchernobyl, en 1986, l’accident est classé au niveau le plus élevé.

Fukushima, Durban, et après?

Cela relance le débat sur l’atome et incite la Suisse et l’Allemagne à planifier une sortie de l’énergie nucléaire. Aux optimistes forcenés qui voient là le côté positif de la catastrophe, on rappellera que cela n’empêche pas la France – l’un des pays les plus nucléarisés au monde – de camper sur ses positions, malgré un accident sur un site de traitement des déchets radioactifs qui fait un mort, en septembre dans le Gard. Cela n’empêche pas davantage les Etats-Unis d’autoriser, fin décembre, la construction de leur première centrale nucléaire depuis vingt-cinq ans.

De la prise de conscience aux actes, il y a parfois un long chemin de croix… Les combattants de la cause climatique en savent quelque chose. Sur ce front-là aussi, 2011 a été particulièrement torride. Au propre comme au figuré. Selon l’Organisation météorologique mondiale, c’est la dixième année la plus chaude depuis 1850. L’Europe a été touchée par deux périodes de sécheresse, une particulièrement longue au printemps, et une autre en automne. «Il faudra du temps pour combler le déficit hydrologique au niveau des nappes phréatiques», note le climatologue Martin Beniston, professeur à l’Université de Genève.

Est-ce à dire qu’après les ours blancs sur leurs icebergs et les Polynésiens sur leurs îlots à fleur d’eau, c’est à notre tour de ressentir concrètement les effets du réchauffement climatique? «Il est difficile d’établir des liens très probants, relativise le scientifique, d’autant que seule une partie de l’Europe a été touchée.» Mais, si cela se reproduit en 2012, il faudra se reposer la question.

En tout cas, au train où l’on va, les températures ne sont pas près de baisser. La communauté scientifique, qui est de plus en plus unanime à voir un lien de cause à effet entre l’activité humaine et le réchauffement climatique, a tiré la sonnette d’alarme, début décembre à la conférence climatique internationale de Durban, en Afrique du Sud: l’objectif du Protocole de Kyoto de limiter la hausse du thermomètre planétaire à 2 degrés ne sera pas atteint. On se dirige plutôt vers une hausse de 3,5 degrés. Les émissions de CO2, également, ne cessent de grimper. En 2010, elles ont atteint un niveau record. Même la Suisse, qui se dit pourtant très sensible à cette problématique, a vu ses émissions globales stagner, voire augmenter dans le domaine des transports. Pourtant, en 1999, elle s’était engagée à les réduire de 10% – soit le double de ce qui est exigé par le Protocole de Kyoto – d’ici 2010 (par rapport aux valeurs de 1990).

Au final, face au blocage de certains pays comme les Etats-Unis et la Chine, aucun accord n’a été trouvé à Durban. Tout a été remis à plus tard. Pire, à peine la conférence close, le Canada annonçait sa sortie du Protocole de Kyoto et la Suisse enterrait l’idée d’une taxe CO2 sur les carburants. Martin Beniston n’arrive même pas à se dire déçu: «Je n’attendais pas grand-chose de Durban, vu l’échec précédent de Copenhague. Les décideurs sont davantage préoccupés par la crise financière, mais ils ne voient pas que les conséquences du réchauffement climatique sur l’agriculture ou les ressources en eau, notamment, auront un prix beaucoup plus élevé.»

Une cascade de marées noires



Et, si cela ne suffisait pas comme mauvaises nouvelles, 2011 a été émaillée de marées noires à répétition. Cela commence en juin, en Chine, dans la mer de Bohai. En octobre, la Nouvelle-Zélande fait face à la pire catastrophe maritime de son histoire, lorsqu’un sanctuaire pour baleines et dauphins est souillé par le fioul d’un cargo échoué. La série noire – c’est le cas de le dire – se poursuit au Brésil, en novembre, et au Nigeria ces derniers jours.

Même les forêts n’ont pas été épargnées en 2011, qui était pourtant proclamée Année internationale de la forêt. En mai, le Brésil met sur pied un cabinet de crise après une hausse brutale de la déforestation en Amazonie, qui atteint 593 km2 entre mars et avril. Soit six fois plus que lors de la même période en 2010. Ce qui nous ramène au problème du climat, puisque la déforestation massive a fait du Brésil le quatrième plus grand émetteur de gaz à effet de serre du monde.


Et tout ceci n’est qu’un aperçu. La place manque ici pour évoquer toutes les atteintes, volontaires ou non, faites à l’environnement en 2011. Enfin, bonne année quand même..
un article d’Antoine Grosjean

Source : www.tdg.ch partagé avec Sos-Planète

Nos enfants nous accuseront (1/6)

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