« La Turquie et l’Arabie saoudite ont multiplié leurs aides en armement destinées aux opposants, en Syrie», a révélé le président de la Coalition de l’opposition syrienne.
Khaled Khodja, Président de la Coalition de l’opposition syrienne, a confié, au quotidien turc, "Hürriyet", que la Turquie et l’Arabie saoudite avaient augmenté leurs aides en armement à destination du front Sud de la Syrie. «Les cargaisons d’armes qu’envoie l’Arabie saoudite arrivent en Syrie, via la Turquie, Deraa et la frontière de la Jordanie», a-t-il expliqué. Selon Khaled Khodja, la Turquie et l’Arabie saoudite ne sont pas les seuls pays à armer les opposants syriens. «Le Qatar et la Jordanie font, aussi, la même chose», a-t-il ajouté.
A ce propos, il faut évoquer les déclarations du ministre jordanien de l’Information, Mohamed al-Momeni, qui a annoncé que depuis quelques jours, le gouvernement d’Amman coopère avec les pays membres de la coalition internationale anti-Daech, pour former et armer les rebelles armés syriens.
En même temps, le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter dit que les conseillers et les entraîneurs de l’armée américaine ont déjà commencé la formation du premier groupe de rebelles syriens que la Maison Blanche qualifie faussement de « modérés ». Les Etats-Unis, la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar ont fait basculer la Syrie dans une guerre dévastatrice depuis mars 2011 et y ont acheminé des terroristes, venus de plus de 80 pays du monde.
Dans le même temps, les frontières de la Turquie sont devenues un bastion sûr pour les terroristes qui veulent se rendre en Syrie. Non seulement Washington et Ankara apportent leur soutien tous azimut aux terroristes en Syrie mais en plus ils donnent des formations militaires aux rebelles armés qu'ils appellent faussement "modérés" afin de les préparer pour lutter contre le gouvernement syrien.
Le complot contre le gouvernement populaire et légal de Bachar Assad se poursuit à la cinquième année de la crise en fournissant des armements aux terroristes et en entraînant les rebelles armés. Ceux qui soutenaient hier ouvertement Daech, prétendent maintenant qu’ils se battent contre cette organisation terroriste, mais leur vrai but était et est toujours la chute du gouvernement du président Bachar al-Assad. Mais l’échec de leur plan depuis quatre ans, les amènent à changer de tactique dans la cinquième année de la crise syrienne.
C’est dans ce cadre que nous pouvons expliquer les aides en armements des pays comme l’Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar aux terroristes qui sont basés dans les régions du sud de la Syrie. Leur plan consiste à renforcer la position des terroristes pour qu’ils s’approchent de Damas et de la province d’Idlib dans le nord-ouest de la Syrie. Exaspérés par la position stable de Bachar Assad en Syrie, malgré leurs dépenses colossales pendant ces quatre dernières années, les ennemis jurés de Bachar Assad tentent de poursuivre leurs objectifs à la cinquième année de la crise syrienne en ayant recours à une nouvelle rhétorique et à des agissements trompeurs comme la division du terrorisme en "bon" et "mauvaise" terrorisme.
Ces pays qui soutiennent les terroristes continuent ainsi leur complicité criminelle dans le massacre des Syriens et la destruction des infrastructures de leur pays. Ils ne tirent pas de leçon de leurs échecs face aux Syriens, et s’obstinent à se servir du terrorisme pour assurer leurs objectifs. Ceci dit, les démarches des sponsors du terrorisme en Syrie ne montrent nullement leur volonté de mettre fin à cette crise organisée, sévissant en Syrie.
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