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12 mai 2015

Syrie : les réalités sur le terrain font mentir la propagande de la coalition arabo-occidentale


Durant quatre ans, la presse atlantiste et du Golfe persique a annoncé l’imminence de la chute de Damas et de la fuite du président Bachar el-Assad. Et puis, à force de proclamer une victoire qui ne venait pas, elle s’est lassée. Voici maintenant son nouveau refrain : l’imminence de la chute de Lattaquié.

Comme toujours, la propagande présente les événements à son avantage : la prise d’Idlib et celle de Jisr al-Choughour marqueraient le début de la fin du « gouvernement de Damas ». Pas un mot, par contre sur la libération de Aassal al-Ward et la bataille du Qalamoun, ni sur celle de Maydaa et de la dernière route d’approvisionnement des terroristes vers la Ghouta de Damas.
Après l'arrivée de groupes terroristes, l'été dernier, de la chaîne montagneuse du Qalamoun aux régions frontalières du Liban, notamment, Erssal et Ras Baalbeck, dans le Nord-Est, ayant fait des morts, blessés et disparus libanais, l'armée, le Hezbollah et les services de renseignement libanais ont appliqué des plans sécuritaires spéciaux, pour la lutte contre les groupes terroristes et takfiris. Ces mesures ont rétabli une sécurité relative, au Liban, cependant, la récente opération commune du Hezbollah et de l'armée syrienne, dans la région de Qalamoun, peut être considérée comme un plaque tournante, dans l'histoire de la confrontation avec les terroristes takfiris, dans la région. Ceci étant dit, on s'attend à ce qu'après la libération de la zone stratégique de Qalamoun, en Syrie, limitrophe des hauteurs frontalières d'Erssal et Ras Baalbek, à l'intérieur du territoire libanais, la frontière libanaise soit, largement, en sécurité, et que la circulation des terroristes, dans les régions frontalières libano-syriennes soit, considérablement, réduite.
Les déplacements de population, en quatre ans de conflit, sont les plus importants dans le monde depuis la Seconde Guerre mondiale. C’est logique puisqu’il ne s’agit ni d’une guerre civile, ni d’une guerre entre États, mais d’une guerre entre la civilisation et la barbarie : d’un côté la République arabe syrienne qui traite à égalité tous ses citoyens et sert l’Intérêt général, de l’autre des fanatiques qui réduisent en esclavage ou tuent tous ceux qui ne pensent pas comme eux.

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