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9 avr. 2015

Pétrole : la victoire du capitalisme triomphant

Le prix du carburant est, actuellement, en train de baisser, et nous ne sommes pas arrivés à la répercussion complète de la baisse du Brut.
 Le brut est à moitié prix, par rapport à il y a, seulement, 6 mois. Fiscalité française subie, Chute forcée de l’€uro, par la politique de QE, notre litre ne va baisser que de 30%.
 Il n’en reste pas moins que la baisse des prix en cours est en train de devenir spectaculaire. Cette baisse contraste avec les pics d’augmentation des marchés de monopoles, comme le prix du timbre-poste, qui a augmenté de +20 %, en deux ans, ou celui du train, qui augmente, joyeusement, chaque année.
Le marché du pétrole est un marché dit «inélastique», ou «marché captif». Il nous est indispensable, pour nous chauffer, pour nous équiper ou nous déplacer. Le pétrole donne le pouvoir de vous mettre en dépendance. Le marché du pétrole dispose de clients qui ne peuvent, pratiquement, pas s’en passer. Le cartel du pétrole. 
Le marché du pétrole est dit marché de cartel. Ce n’est pas un marché libre, il n’est pas, réellement, en concurrence de compagnies privées, mais un marché de production d’Etats, marché fermé, administré par par le cartel d’Etats en quasi-monopole, connu sous le nom de OPEP. Ce cartel existe, depuis les années 60, il réunit 85% de l’offre des pays producteurs. L’OPEP a été composé par l’impulsion du Shâh d’Iran, associé au Président Vénézuélien, Romudo Bétancout. À l’origine, seuls, cinq pays, en étaient membres, en 1960 : l’Arabie saoudite, l’Iran, l’Irak, le Koweït et le Venezuéla. Ils furent rejoints par d’autres pays producteurs, le Qatar, en 1961, l’Indonésie, en 1962, qui se retira, en 2008, la Libye, en 1962, Abou Dhabi, en 1967, qui, avec six de ses voisins, formera les Émirats arabes unis, en 1971, l’Algérie, en 1969, le Nigeria, en 1971, l’Équateur, en 1973, le Gabon, en 1975, qui se retirera, en 1996, l’Angola, en 2007. 

Pétrole, ressource épuisable ? En économie capitaliste, les ressources ne sont pas jamais «naturelles», mais «crées» par l’homme ou les besoins économiques. Lorsqu’une ressource arrive à épuisement, elle est, tout simplement, «remplacée» par d’autres que nous ne connaissons pas encore. La ressource du mammouth est épuisée, depuis longtemps, même si elle a permis a des générations d’hommes de vivre. Le monde a, régulièrement, changé de ressources. On n’exploite même pas 0,1% des matériaux présents dans les profondeurs de la terre et des océans. Et l’espace n’a jamais fait l’objet d’exploration. 

On vous rassure, ceux qui ne croient pas au système capitaliste, il y a de la marge, avant la fin des ressources naturelles, quelques millions de générations. …C’est le prix de marché, qui oblige l’économie capitaliste à modifier sa ressource de base. Plus on approche d’une offre faible, comme la baisse naturelle de la ressource pétrole, plus l’ingéniosité de l’homme capitaliste est efficiente. 

L’offre de pétrole devenant rare, son prix augmente. Si le pétrole devient cher, elle oblige l’homme capitaliste à chercher plus loin et à innover vers dans d’autres directions. Le pétrole plus cher rend rentable la prospection et la découverte de nouveaux gisements, qui rend caduque la supposée fin proche de la ressource pétrole ou rend rentable des gisements d’énergie différente, comme, actuellement, le gaz de schiste. C’est la dynamique de l’offre, démontrée par l’économiste Ricardo, «La valeur d’échange dépend de sa rareté». Le capitalisme gagne, toujours, à la fin. Depuis quelques années, qu’avez vous fait ? A moins de disposer d’un gisement, dans votre jardin, vous avez fait attention au gaspillage de carburant. Vous avez conduit, économiquement. Vous vous êtes chauffé, rationnellement. Vous avez acheté des véhicules moins consommateurs, les industries ont fait de même. Vous vous êtes, inconsciemment, adapté au marché. Vos décisions individuelles de bon sens ont créé une main invisible, qui a fait baisser la demande, sur le marché du Cartel du pétrole. Les entrepreneurs américains, avec l’exploitation des schistes bitumeux, ont fait reculer de plusieurs décennies l’hypothèse d’une crise énergétique. Depuis début 2014, les États-Unis ont pu s’affranchir de la dépendance au cartel de l’OPEP, mais, en plus, exporter leur gaz de schiste, dans le monde entier. 

Désormais, les États-Unis produisent 12 millions, par jour, et peuvent exporter, environ, un million de barils de pétrole, par jour. À titre de comparaison, un pays, comme l’Iran, produit, environ, un million et demi de barils, par jour. Les consommateurs occidentaux et les entrepreneurs américains ont vaincu, en 2014, le Cartel, alors que personne n’avait prévu la victoire de la main invisible sur le cartel. Les conséquences sur l’OPEP. L’Arabie Saoudite vient de perdre la première place de producteur de pétrole, au détriment des USA. Elle a décidé de réagir, en baisant, drastiquement, ses prix du brut. 
La course poursuite qu’elle a engagée avec les USA rend le pétrole planétaire moins cher. La situation est beaucoup plus inquiétante, pour l’Algérie et le Venezuela, qui encaissent les coups, difficilement. Le pétrole est le seul produit d’exportation de ces 2 pays. En 2014, le Venezuela et l’Algérie sont entrés en récession. Ces 2 pays payent les conséquences de ne pas avoir su développer une économie hors pétrole. Il y a un mois, le 30 décembre, la Banque centrale du Venezuela a donné des chiffres accablants.
 La Russie, elle aussi, s’enfonce dans la crise. Même si son économie est plus diversifiée et ne dépend pas que des exportations de son gaz et ses tarifs liés aux prix du pétrole. Le pays, associé a une guerre à ces frontières et un conflit de voisinage avec les pays occidentaux, un auto-boycott des produits étrangers, le rouble chute. Le pays rentre en crise. 

Et la France ? La France fait le pire choix qui puisse se faire. Nous avons du pétrole moins cher. La France dit au monde entier, prenez les dernières gouttes les moins chères, et servez vous en, pour créer des emplois et de la croissance. Nous, Français, nous choisissons de ne pas en prendre et acheter, au contraire, subventionner les achats de panneaux solaires chinois, de hideuses éoliennes Danoises, et taxer à mort les contribuables de motifs écologiques, pour qu’ils ne bénéficient d’encore moins de pouvoir d’achat. 
La France choisit de se priver d’une ressource en baisse contre des ressources qui sont caduques. La «transition énergétique» décidée est une folie financière, qui ajoutera du chômage de masse au chômage de masse. Au lieu de laisser la main invisible du marché, laisser faire, seule, et sans intervention, les investissements privés, dans les énergies, le gouvernement socialiste engendre un monstre. 

La «transition énergétique». La transition énergétique rend, déjà, vos voitures plus chères, représente 20% de taxe sur votre électricité et gaz, et moult «taxofolies», pour votre soi-disant bien écologique. On vous stigmatise le CO2 d’études pseudo-réalistes, matin, midi et soir, on vous infantilise de «changement climatique», pour chaque événement météorologique naturel, et ce dernier doit absolument vous culpabiliser d’être un monstre anti-écologique, parce que vous avez pris, pour aller au marché, votre véhicule, au lieu d’y aller à vélo, sous la pluie. C’est vous le vil coupable de l’inondation de Trifouillis le Bocage. En France, il y a des collèges Karl Marx, mais aucun Ricardo ou Adam Smith. Le seul capitalisme enseigné que les français connaissent, c’est celui de l’interventionnisme de l’Etat ou capitalisme de connivence. Le pire des capitalismes. 
Le vrai c’est le capitalisme de concurrence, le seul, qui sait faire profiter le consommateur de pouvoir d’achat. Encore une fois, le capitalisme triomphant gagne toujours à la fin !

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