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4 avr. 2014

Quand François Hollande parlait de démissionner de la présidence

Adieu le remaniement, bonjour Manuel Valls. Au lendemain de la plus grave défaite à des élections locales jamais connue par le PS, Jean-Marc Ayraultquitte donc l’hôtel Matignon. Une première, là aussi, au lendemain d’élections municipales. Mais au fond, à quoi bon changer de Premier ministre si ce n’est pas pour changer de politique ? Le Premier ministre, simple fusible présidentiel, comme toujours sous la Ve République ?

Les étudiants en sciences politiques se plaisent à dire qu’en la matière Mitterrand avait chaussé les bottes de De Gaulle, et Chirac, les pantoufles de Mitterrand… Alors que Nicolas Sarkozy qualifiait son Premier ministre, François Fillon, de simple « collaborateur », le premier secrétaire du PS, un certain François Hollande, estimait pour sa part qu’en cas de crise grave, il appartenait au président de la République d’en tirer personnellement toutes les conséquences, dans le pur style gaullien post-référendaire…

Ainsi, dans Devoirs de vérité, (éd. Stock), rédigé en 2006 avec Edwy Plenel, François Hollande ne mâchait pas ses mots : « Je préconise un exercice de vérification démocratique au milieu de la législature. (…) Si d’aventure, à l’occasion de cette vérification, une crise profonde se produisait, ou des élections législatives intervenaient, contredisant l’élection présidentielle, nous en tirerions toutes les conséquences en quittant la présidence. » Démissionner en cas de crise profonde au lieu de se contenter de changer de Premier ministre ? Mais ça, c’était avant…

Source: Le point

Le National Emancipé 2014

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