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18 nov. 2013

Hollande en Israël ira se recueillir sur la tombe du fondateur du mouvement sioniste Theodor Herzl

Theodor Herzl
Benyamin Nétanyahou attend «impatiemment» le chef de l’Etat français, qui entame ce dimanche une visite de trois jours.

François Hollande est attendu dimanche en Israël au moment où la France, qui espère peser sur un processus de paix dans l’impasse, apparaît aux côtés des Israéliens à quelques jours d’un nouveau round de négociations crucial sur le programme nucléaire de Téhéran. Au cours de cette visite de trois jours (l’une des plus longues et des plus denses à l’étranger depuis le début de son quinquennat), le chef de l’Etat français, au plus bas dans les sondages, tentera aussi de relancer des relations économiques et commerciales que Paris juge indignes «de la qualité de la relation politique». A sa descente d’avion, à la mi-journée dimanche sur l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, Hollande sera accueilli par son homologue israélien Shimon Peres et le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou.

Il retrouvera l’un et l’autre dans la journée pour des entretiens. Le président français multipliera aussi dimanche les actes symboliques, se recueillant sur les tombes du fondateur du mouvement sioniste Theodor Herzl et de l’ex-Premier ministre assassiné Yitzhak Rabin avant de visiter Yad Vashem, le mémorial de la Shoah.

«Bibi» Nétanyahou a fait savoir qu’il attendait «impatiemment» François Hollande, qualifié d’«ami proche d’Israël». Son chef de la diplomatie, Laurent Fabius, à la manœuvre pour hausser le niveau d’exigences dans les négociations multilatérales avec Téhéran sur son programme nucléaire, est également attendu les bras ouverts. Dans une interview au quotidien français Le Figaro, Nétanyahou a appelé Paris à ne pas «fléchir» face à l’Iran dont le programme nucléaire sera au centre de nouvelles négociations à Genève à partir du 20 novembre.

Pour l’Elysée, si «l’approche tactique» de la France peut différer de celle d’Israël, les deux pays s’accordent pour estimer que le volet militaire du programme nucléaire iranien «doit cesser». Téhéran soutient de son côté ne poursuivre que des activités nucléaires civiles. La position de la France sur l’Iran «n’est pas pour plaire à tel ou tel Etat», souligne-t-on à Paris. «C’est une proposition claire découlant du principe: nucléaire civil oui, bombe atomique non», ajoute-t-on.

Sur le dossier israélo-palestinien, François Hollande, qui passera une demi-journée dans les Territoires palestiniens, entend «encourager» les deux parties à réaliser les «compromis» et «efforts nécessaires», selon l’Elysée où l’on reconnaît que «l’engagement personnel» du secrétaire d’Etat américain John Kerry est déterminant dans les négociations de paix rouvertes il y a trois mois mais aujourd’hui au point mort.

C’est cet «esprit d’encouragement et d’espoir» qu’il fera valoir dimanche lors de ses rencontres avec les dirigeants israéliens, lundi à Ramallah avec le président palestinien Mahmoud Abbas, ou lundi également devant le Parlement israélien.
Tapis rouge

Persuadé de «l’influence» de la France dans la région, le président français, accompagné d’une demi-douzaine de ministres, plaidera pour «une solution à deux Etats» avec des garanties de sécurité pour Israël et de viabilité pour la future Palestine. Il devrait à nouveau dénoncer la colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem-Est qui menace de faire capoter les pourparlers de paix.

Mais un représentant du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, Salah al-Bardawil, a dénoncé la visite de François Hollande, jugeant qu’elle allait «appuyer Israël et probablement ignorer les droits des Palestiniens». A Israël, le président français a l’intention de d’adresser «un message d’amitié, fort et sans retenue».

Source et article complet sur liberation.fr

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