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20 nov. 2013

France : la rémunération des patrons du CAC40 retrouve ses niveaux de 2011

La rémunération moyenne des patrons du CAC 40 a retrouvé cette année les niveaux de 2011, à 3,5 millions d'euros, mais demeure inférieure à celle de leurs pairs européens, selon une étude publiée mardi.

La rémunération globale directe des patrons du CAC 40 s'est établie à 3,48 millions d'euros en moyenne à ce jour en 2013, contre 3,49 millions en 2011 et
3,08 millions en 2012, selon cette étude du cabinet Towers Watson.

Cette rémunération, qui tient compte du salaire de base, des bonus et des stocks options, reste toutefois dans la moyenne basse des 100 principaux groupes européens, parmi lesquels figurent 14 groupes français, souligne l'enquête.

Ainsi, pour ces 14 patrons hexagonaux, la rémunération globale directe s'établit à 3,78 millions d'euros, loin derrière celle de la plupart de leurs collègues européens. Seule celle des patrons des grands groupes nordiques, dont sept figurent parmi le top 100 en Europe, est inférieure à 1,91 million d'euros.

Les Suisses (8 groupes dans le top 100) tiennent la palme à 7,63 millions d'euros de rémunération globale directe, devant les Espagnols (5 groupes) à 7,21 millions, les Allemands (15 groupes) à 6,3 millions et les Britanniques (21 groupes) à 5,7 millions.

Viennent ensuite les Italiens (4 groupes parmi le top 100) à 4,1 millions d'euros et enfin les Belges (5 groupes) à 3,96 millions.

Le décalage entre les Français et leurs voisins s'explique, selon le cabinet Towers Watson, par un salaire de base médian inférieur parmi les groupes du CAC 40 à celui dans les autres grands groupes européens mais également par une structure de rémunération plus portée sur des éléments variables liés à la performance de l'entreprise dans des pays comme le Royaume-Uni ou l'Allemagne.

L'étude juge par ailleurs "positive" la mise en place d'un "Say on Pay" sur la rémunération des dirigeants, en vertu duquel les assemblées générales des actionnaires vont dorénavant être consultées sur la question, car elle permet selon le cabinet une "véritable autorégulation".

Le Say on Pay tend à améliorer la gouvernance des entreprises en obligeant conseils d'administrations et comités de rémunération à "instaurer une meilleure communication avec les représentants des actionnaires et les autres parties prenantes" et par la mise en place d'organes de contrôle, estime l'étude.


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