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14 juin 2013

Nos blessures : le poul de la Résistance

Nous parlerons des blessés de la résistance, de leurs blessures qui n'ont pas saigné par hasard, mais qui ont saigné plutôt avec préméditation, et avec une volonté libre. Nous parlerons des corps et des âmes qui occupaient les places du combat, du sacrifice et de l'action... (Sayed Hassan Nasrallah)

Tomber en martyre pour libérer la partie est un acte noble. Cependant, devenir un blessé ou même un handicapé en défendant la patrie et puis subir les souffrances et les maux est plus honorable encore. Il s'agit des combattants blessés de la Résistance islamique dont les blessures n'ont pas pu fléchir leur détermination à combattre l'ennemi, chacun à sa manière. Ils ont défié leurs plaies et créé leur propre champ de résistance. 

En signe de reconnaissance pour les sacrifices de ces blessés, l'imam Rouhollah Khomeiny a proclamé le 4 Chaabane de chaque année de l'hégire, la "journée du combattant blessé ". Ce jour coïncide avec la naissance d'Abou fadel Al Abbas, le demi-frère de l'imam Hussein (psl), dont les mains et les jambes ont été amputées par les ennemis avant de le tuer horriblement lors de la bataille de Karbala. Par ailleurs, une fondation a été créée pour les épauler et les aider à s'adapter dans leur nouvelle situation. 

Pour les blessés de la Résistance islamique, Abou fadel Al Abbas est un modèle à suivre. Abou Ali Mohammad a été blessé lors de l'une des opérations de la Résistance islamique menée contre l'occupant israélien au Liban-Sud en 1986. «Nous sommes tombés dans une embuscade et j'ai perdu mes yeux. Dès lors, je suis devenu aveugle. Toutefois, mes blessures sont incomparables avec celles subies par Abou fadel Al Abbas», souligne-t-il.

En dépit des blessures et des endurances, la détermination de ces héros à poursuivre leur vie normalement et à faire des activités est restée inébranlable.

«Après avoir été blessé, j'ai cherché les activités qui conviennent à mon état. J'ai suivi des cours d'artisanat et d'informatique. Maintenant, j'enseigne moi-même ces cours. J'ai même poursuivi mes études universitaires et je suis maintenant diplômé en philosophie islamique», précise-t-il. 

En effet, les soins offerts aux blessés et aux handicapés de la Résistance ont débuté en 1982, date de l'invasion israélienne du Liban. Mais ce n'est qu'en 1992 que la fondation, baptisée «l'organisation bénévole pour aider les blessés et les handicapés de la guerre au Liban» fut reconnue comme fondation d'utilité publique. Elle fut connue par les gens sous le nom de «Fondation al jarha» (Les blessés, NDRL). Les 33 jours de la guerre israélienne contre le Liban en 2006, étaient une période remarquable pour la fondation qui a déployé d'énormes efforts pour répondre aux besoins d'un grand nombre des blessés de toutes les communautés. De nos jours, elle assure des soins médicaux à 4570 blessés, dont 420 ont été touchés par les mines implantées par l'ennemi israélien, des dizaines d'autres par les bombes à munitions utilisées par les forces sionistes lors de la guerre de juillet en 2006. En parallèle, 3460 blessés ont été guéris.

M. Abu Ali a remercié la fondation al-Jarha qui a soutenu les blessés dès le premier moment, sur le plan moral, financier, éducationnel et physique.

«Nous avons des ambitions et des rêves à réaliser. Nous avons la volonté mais nous avons besoin des circonstances convenables. C'est à ce niveau que la fondation est intervenue pour nous offrir les soins et les équipements nécessaires», dit-il.

Enfin, M. Abu Ali a salué la Résistance islamique et le secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah. Il a appelé les Libanais à soutenir cette Résistance face aux dangers et aux complots qui la guettent.


Source : french.alahednews 

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