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19 mai 2013

Pillage organisé des puits et des installations pétrolières syriennes



Le sabotage et le pillage organisés, exercés par les rebelles, ont visé les installations de production et de transport du pétrole syrien, lourd et léger. Les pertes ont été estimées à des milliards de Livres syriennes.

Le pillage a atteint les champs pétroliers du rif de Deirezzor, de Raqa et de Hassaka. Les produits de ces champs sont vendus dans le marché syrien et turc. En outre, les équipements du forage et de la prospection ont été vendus à quelques milliers de Livres syriennes!

Il semble que ces actes sont encouragés par les pays occidentaux. En effet, l’Union Européenne avait dernièrement souligné «la nécessité d’introduire des exceptions sur le blocus imposé sur la Syrie, en ce qui concerne notamment le secteur pétrolier. Et de ce fait, permettre l’achat, l’importation ou le transport du pétrole brut et des produits pétroliers syriens, afin d’assurer les besoins humanitaires des civils syriens»!

Une position qui a naturellement soulevé l’ire du gouvernement et du peuple syriens. C’est ce qu’a affirmé le ministre syrien de l’Économie et du Commerce extérieur, Mohammad Zafer Mhabek, à Al-Ahednews.

«Le ministère syrien des Affaires Étrangères a protesté auprès des Nations-Unies contre la décision de l’UE», a-t-il indiqué, soulignant dans le même contexte l’illégitimité du pillage des recettes des champs pétroliers syriens par la Turquie ou les experts français ou allemands.

Il s’est interrogé comment ce pillage est couvert par des législations émises par certains pays arabes.
Pour sa part, la Compagnie Syrienne du pétrole, a affirmé que le blocus occidental imposé sur l’exportation du pétrole syrien, a couté au pays des pertes estimées à 546 milliards de Livres syriennes. Ce nombre représente la valeur du pétrole dont la production est reportée à cause de l’arrêt de l’exportation.

Raffinage primitif!

Le directeur de la Compagnie syrienne du pétrole, Ali Abbas, a expliqué que les champs pétroliers qui sont l’objet de pillage organisé, sont ceux de Deirezzor, relevant des deux sociétés Deirezzor et Euphrate pour le pétrole, ainsi que d’autres champs dans le nord du gouvernorat.

Selon M. Abbas, les pillards puisent le pétrole de certains champs pétroliers de manière aléatoire, et le raffinent avec des méthodes primitives, ce qui provoquerait de grands dangers pour l’environnement et la santé publique.

«Les puits pétroliers sont découverts ce qui cause des émanations de gaz dans l’air. Ce fait provoque la pollution de la terre, par l’infiltration du pétrole dans le sol et puis dans les eaux souterraines. Par la suite, le pétrole est vendu à des commerçants ou à des personnes ayant des raffineries primitives, dont les effets sont néfastes pour l’homme et l’environnement», a ajouté M. Abbas.

En outre, il a affirmé que les rebelles ont mis la main sur le champ pétrolier et l’usine de gaz de Jebseh dans le gouvernorat Hassaka, et sur le champ Al-Thaoura, à Rekkah, où les bureaux de la compagnie et ses stocks ont été pillés.

Différends et incendies des puits

Toujours selon M. Abbas, les répercussions du pillage du pétrole brut ne se limitent pas à l’Économie syrienne, à l’industrie et à l’exportation du pétrole, mais aboutiraient à l’attrition des gisements pétroliers, en raison de l’ouverture des puits d’une manière non scientifique. A ce fait s’ajoutent les différends entre les rebelles sur le partage des recettes pétrolières ce qui les pousse à bruler les puits ou à saboter les installations pétrolières, dont la réhabilitation nécessite de grandes sommes et une longue durée, dans l’avenir.

Concernant l’intention de l’UE de suspendre le blocus sur l’importation du pétrole syrien, le directeur de la compagnie syrienne de pétrole a affirmé que ce fait était inapplicable, puisque les rebelles ne disposent pas des moyens du transport du pétrole à partir des champs jusqu’aux marchés européens, puisque les lignes de transport et les ports de l’exportation étaient toujours contrôlés par le gouvernement syrien. «Cependant, les rebelles pillent le pétrole directement des puits, le transportent dans des citernes vers des destinations inconnues, dont la Turquie. Sur ce, il faut que ces opérations soient contrées par les autorités compétentes», a-t-il conclu.

Source: Alahednews, traduit par: moqawama.org

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