Blogger Tips and TricksLatest Tips And TricksBlogger Tricks

19 mai 2013

Nouvelle histoire de lutte contre la colonisation israélienne



Au cœur de la colonie «el-Kanat», bâtie sur la terre de citoyens palestiniens dans le village «Masha», au nord de la Cisjordanie, se situe la demeure du Palestinien Hani Amer, surnommé «Abou Nidal»... Les habitations de la colonie «moderne», s'étendent dans trois directions, à l'ouest, à l'est et au nord de la demeure de ce dernier.

L'histoire de la famille Amer a débuté en 1973, lorsqu'il avait acheté un terrain sur lequel il a construit sa maison. Quelques années plus tard, fut bâtie la colonie «el-Kanat», sur un terrain limitrophe, pour cerner la maison palestinienne en son centre.Durant des années, Abou Nidal et sa famille ont subi tout genre de pressions pour abandonner leur maison et la vendre aux colons, lesquels ont suivi la politique de la carotte et du bâton.

«Ils ont recouru à tous les moyens d'intimidation et de tentation pour qu'on parte. 

Lorsque nous avons refusé les sommes proposées pour vendre notre maison, ils ont exercé les pressions pour nous intimider et nous pousser à partir», a expliqué Abou Nidal à Al-Ahednews. En dépit des pressions, la famille formée de 11 personnes a résisté jusqu'à 2003, pour que débute une nouvelle étape de lutte, avec la construction du mur de séparation autour de la colonie, ce qui l'a séparée de son entourage. 

«La construction du mur fut une catastrophe. Ils nous ont assiégés de toutes les directions. Ils nous ont empêchés de sortir ou d'entrer à notre demeure, sauf par un permis», a-t-il expliqué.
M. Amer possédait une petite plantation, un restaurant touristique et un élevage de volailles, lesquels ont été détruits par les forces de l'occupation.

«Mes pertes étaient estimées à 300 mille de dollars», a-t-il affirmé. Il a noté que non seulement les sources de ses revenus ont été menacées mais aussi sa vie et celle de sa famille.
Après la construction du mur de séparation, les autorités de l'occupation ont installé une porte électronique. Durant plus de dix ans, les mouvements de la famille palestinienne et de ses visiteurs, étaient limités par les soldats qui détenaient la clé de la porte.

Mais au terme d'une longue procédure judiciaire, M. Amer a pu arracher son droit de posséder une clé de la porte pour faciliter les mouvements de la famille.
Pourtant, cette victoire n'a pas mis fin aux souffrances de cette famille palestinienne, toujours harcelée par les Sionistes.
«Ils nous agressent inlassablement, grimpent sur le mur et attaquent la maison. Ils ont assailli mes petits à plusieurs reprises», s'est plaint le père de la famille.

Abou Nidal se rappelle toujours du jour où son fils, Chaddad, âgé de trois ans, a été détenu dans la colonie durant 14 heures, sous prétexte d'y être entré. Le père a été arrêté, à son tour au lendemain, sous prétexte d'avoir permis à son fils de circuler dans les rues de la colonie.

Mais malgré toutes ces endurances, M. Amer exprime sa fierté pour avoir résisté sur sa terre.
«En dépit de toutes les pressions exercées par l'occupation et les colons, nous avons continué à mener une vie quasi-normale. Quelles que seraient les exactions, nous n'abandonnerons guère notre terre. Ce sont eux qui la quitteront et non les Palestiniens», a conclu Abou Nidal.

Source : Alahednews, traduit par : moqawama.org 




Aucun commentaire: