Maria Aamen se bat, pour obtenir justice !

Maria Aamen, restée paralysée, après l’attaque 

barbare, qui a décimé toute une partie 

de sa famille, ne peut encore, aujourd’hui, 

bouger que sa tête...

La Cour suprême israélienne a retardé, ce jeudi, la délibération, sur un appel soumis, au nom d’une enfant palestinienne de Gaza, restée paralysée, après avoir été blessée par un missile israélien, qui a tué plusieurs membres de sa famille.

Maria Aamen a, maintenant, 11 ans, mais alors qu’elle n’avait que 3 ans, un missile israélien a frappé un véhicule civil, dans la bande de Gaza, et a tué sa mère, sa grand-mère, son oncle et son frère, âgé de 7 ans.

Maria n’est pas morte, dans l’attaque, mais elle a été, grièvement, blessée, lors de l’explosion, qui a propulsé son corps, hors de la voiture, la laissant paraplégique. Sept Palestiniens ont été blessés, dans l’attaque.

Maria vit, maintenant, à Um Al-Fahem, près d’Haïfa, en Israël (dans la Palestine d’avant 1948), pour recevoir des soins médicaux, dans un centre médical spécialisé.

Suite à son état de très grande gravité, la Cour suprême israélienne avait pris une décision rare, en faveur de Maria, en lui octroyant le droit de recevoir le traitement médical nécessaire.

Mais le ministère israélien de la Guerre israélienne ne veut rien savoir des frais médicaux de Maria, et en 2007, le ministre Ehud Barak [criminel de guerre passible des tribunaux internationaux], avait décidé d’arrêter tout financement, pour son traitement.

Depuis lors, la famille de Maria mène des batailles juridiques avec l’occupant israélien, essayant d’obtenir un traitement, sans interruption, dans les centres médicaux israéliens.

L’avocat de la défense, Adi Lustigman, a déclaré que la Cour suprême avait décidé de reporter les délibérations, jusqu’à la semaine prochaine, afin d’étudier le dossier médical de Maria.

Lustigman a présenté au tribunal un rapport médical détaillé décrivant l’état de santé de l’enfant, et il a informé le tribunal que Maria a, constamment, besoin d’une aide respiratoire, de soins médicaux intensifs et qu’elle est toujours dépendante de son fauteuil motorisé.

Maria a déclaré à l’agence d’informations Bokra qu’elle voulait son « retour à la vie d’avant », et qu’elle désirait, avant tout, être comme les autres enfants, sans son fauteuil, et sans toutes ces machines.

« Je veux vivre comme les autres enfants, je veux vivre, sans une chaise électrique, sans appareil respiratoire », a-t-elle dit. « Alors que j’étais enfant, j’ai été dépouillée de mes droits fondamentaux à vivre en paix. Le missile israélien a tué ma mère, mon frère, ma grand-mère et mon oncle, et m’a laissée dans cet état ».

« Aujourd’hui, je me bats, pour ma vie, dans cette cour, en essayant de convaincre Israël de continuer à payer mes frais médicaux tellement nécessaires », a ajouté Maria. « Je suis encore en vie, à cause de l’attention médical que je reçois ici, et grâce à mon masque respiratoire. Pour faire déplacer mon fauteuil, je ne peux bouger aucune partie de mon corps, je ne peux bouger que ma tête ».

Source : Al-Qassam Website