C’est un véritable coup que viennent de recevoir les autorités israéliennes. Un rapport du Bureau central palestinien des statistiques (BCPS) estime en effet qu’à l’horizon 2020, les Palestiniens seront plus nombreux que les Israéliens en Palestine occupée. A coup de pub et la «découverte» de tribus perdues à travers le monde, et l'expulsion des Palestiniens de leurs territoires, «Israël» est confronté à un choc démographique.
Selon le quotidien hébreu Haaretz, 5,8 millions de Palestiniens vivent actuellement en , contre 6 millions d'Israéliens. En 2016, ces populations devraient atteindre le même nombre d’individus avant de voir les deux courbes se croiser pour atteindre 7,2 millions de Palestiniens en 2020, contre 6,9 millions de sionistes.
Une situation qui s’explique en partie par un taux de fertilité s’élevant à 4,4 enfants par famille dans la bande de Gaza. Moins qu’il y a 15 ans, où ce même taux atteignait les 6 enfants par famille selon le Times Of Israël, mais nettement plus que le taux de fertilité israélien, stable à 3 enfants par famille.
Dans une tentative de minimiser l’importance de ces chiffres, des chercheurs israéliens accusent le BCPS de gonfler ses statistiques, selon Times of Israel. Si elle n’est qu’une estimation à prendre avec précaution, la perspective de voir le nombre de Palestiniens dépasser celui des Israéliens en territoires palestiniens occupés est aujourd’hui bien réelle, comme le rapportait fin octobre, déjà, Haaretz.
Un rapport du Bureau central des statistiques israélien confirmait que les Israéliens forment moins de 50 % de la population des territoires palestiniens occupés.
En outre, un rapport publié sur le site [économique et financier israélien] TheMarker.com renfermait une information officielle d’une importance incomparable : le gouvernement israélien confirme que, entre la Méditerranée et le Jourdain, la population israélienne n’est plus majoritaire.
Source : Moqawama
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