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6 juin 2012

USA: l’économie au plus mal s’ils continuent


USA: la Fed irait à sa perte en injectant de nouvelles liquidités

WASHINGTON – La banque centrale des Etats-Unis (Fed) irait à sa perte si elle décidait d’injecter de nouvelles liquidités par le biais de rachats supplémentaires de titres financiers sur les marchés, a déclaré mardi un de ses dirigeants, Richard Fisher.

A mon sens, ce serait un chemin de perdition pour la Réserve fédérale, a déclaré M. Fisher, selon le texte, d’un discours qu’il a prononcé à l’Université de Saint Andrews, en Ecosse.

Pour M. Fisher, président de l’antenne de la Fed à Dallas, au Texas (Sud des Etats-Unis), le marché exprime une crainte persistante: celle que la Fed ait déjà porté son bilan à son point d’extension maximal.


La stratégie de sortie de crise, aussi bien construite soit-elle, reste théorique et n’a pas été soumise à l’épreuve de la réalité, ajoute le texte de son discours.

Si nous devions suivre la voie d’un nouvel assouplissement monétaire à ce stade, non seulement nous ne stimulerions en rien l’investissement et la consommation, mais en plus nous serions perçus comme complice du laxisme budgétaire du Congrès, a-t-il dit faisant référence à l’endettement sans cesse croissant de l’Etat fédéral, et qui atteint désormais 100% du PIB américain.

La Fed a injecté 2.300 milliards de dollars dans le circuit financier depuis fin 2008 en rachetant des obligations du Trésor américains et des titres émis par les organismes de refinancement hypothécaire parapublics.

Pour M. Fisher, l’essentiel de ces fonds dorment actuellement et sont incapables de stimuler l’économie car nous n’avons aucune idée de la direction que prendra la politique de fiscalité et de dépenses publiques de l’Etat fédéral.

Source et article complet: Romandie

 La dette américaine émise pourrait atteindre le double du PIB d’ici 25 ans

WASHINGTON – La dette américaine émise sur les marchés pourrait atteindre le double du niveau du produit intérieur brut en 2037 si l’Etat fédéral conserve les politiques fiscales actuellement en place, selon un rapport du bureau du Budget du Congrès (CBO) publié mardi.

Dans son document, le CBO, une entité non partisane du Congrès, souligne que la dette émise sur les marchés –de près de 70% du PIB des Etats-Unis actuellement– doit atteindre les 109% d’ici 2026 et se rapprocherait des 200% en 2037.

Le rapport précise que si les allègements fiscaux actuels sont reconduits et si les dépenses publiques ne sont pas réduites, le coût de cette dette continuera de grimper.

L’augmentation de la dette est liée en partie au vieillissement de la génération du baby-boom qui arrive à l’âge de la retraite, avec les conséquences que cela implique sur les programmes sociaux tels que le Medicare (assurance santé des personnes âgées) et la Social Security (retraites et prestations handicapés).

Selon un autre scénario impliquant notamment des augmentations d’impôts, la dette émise sur les marchés pourrait baisser à 53% du PIB au cours des 25 prochaines années.

Le rapport du CBO pourrait apporter de l’eau au moulin du candidat républicain à la présidentielle Mitt Romney et de ses alliés du Congrès qui insistent sur une politique budgétaire fondée sur de fortes réductions des dépenses publiques.

Le rapport du CBO d’aujourd’hui confirme que le président (Barack) Obama nous conduit sur le chemin de la ruine, a indiqué mardi Lanhee Chen, directeur politique de l’équipe de campagne de Mitt Romney, en reprochant au président de ne pas avoir de plan pour réformer les programmes sociaux. C’est immoral de faire porter un tel fardeau aux générations futures, a ajouté M. Chen.

Mais les démocrates favorables à l’expiration des allègements fiscaux datant de la présidence du républicain George W. Bush devraient aussi être satisfaits des conclusions du CBO.

Il est temps pour le parti républicain de mettre les besoins des familles américaines avant ceux des millionnaires et des grandes compagnies pétrolières, et de tendre la main aux démocrates pour favoriser notre reprise économique, a écrit mardi dans un communiqué Chris Van Hollen, le plus haut représentant démocrate à la commission du Budget de la Chambre des représentants.

Source: Romandie.com

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