Dans un contexte de concurrence accrue, conjuguée à une baisse des audiences comme des recettes publicitaires, le groupe TF1 est contraint aux économies et, pour la première fois, envisage une réduction de ses effectifs.
Depuis sa privatisation en 1987, la Une a toujours affiché une santé financière florissante et un leadership incontesté qui faisait de TF1 une exception en Europe.
La crise économique a généré une chute du marché publicitaire et la concurrence de la TNT avec la multiplication des chaînes a provoqué un émiettement des audiences, soulignent des analystes. S’y ajoute la compétition avec les autres chaînes généralistes publiques, comme France 2, et privées comme M6. Autant de raisons qui contraignent la direction de TF1 à serrer sa gestion après des années de vaches grasses.
Dans une démarche inhabituelle de communication de crise, le PDG Nonce Paolini s’est adressé, mardi par email, à tous les salariés du groupe, à la fois pour tordre le coup à des rumeurs de plan social, mais aussi pour confirmer la cure d’austérité que doit suivre le groupe, le gel des embauches et le non-remplacement des départs.
Jamais dans l’histoire de TF1 (ni dans celle de son actionnaire Bouygues), il n’avait encore été question de réduire les effectifs. Le quotidien Les Echos avançait mardi le chiffre de 300 suppressions de postes, démenti par TF1. Toutefois les annonces du PDG laisse supposer que ce chiffre sera atteint à la faveur des départs non remplacés.
Source: 7sur7.be
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