Blogger Tips and TricksLatest Tips And TricksBlogger Tricks

22 juin 2012

Les dernières infos sur la Syrie…

Un pilote de l’armée syrienne demande l’asile politique à la Jordanie

Pour la première fois depuis le début de la révolte contre le président Bachar al-Assad, un pilote de chasse de l’armée syrienne a fait défection et demandé l’asile politique auprès des autorités jordaniennes. A bord de son MiG-21, il a atterri jeudi matin sur une base aérienne de l’armée jordanienne, au nord du pays, près de la frontière. L’avion a décollé a toute vitesse et à basse altitude pour éviter d’être repéré par les radars. Selon le Conseil national syrien, le colonel Hassan Merhi al-Hamadé est originaire d’une famille connue pour son combat contre le régime. Depuis le début de la révolte, la Jordanie accueille plus de 120.000 réfugiés syriens, dont 20.000 sont inscrits auprès des Nations unies.
• Pour Moscou, «forcer Assad à partir est irréalisable

L’idée selon laquelle la communauté internationale pourrait forcer le président Bachar al-Assad à partir pour régler la crise en Syrie est «irréalisable», selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à l’antenne de la radio Echo de Moscou. «Il est irréalisable parce qu’il ne partira pas», a déclaré M. Lavrov.

• La Ligue arabe accuse Moscou d’«aider à tuer des gens»

La Ligue arabe a demandé jeudi à la Russie de cesser de livrer des armes au régime syrien. «Quand vous livrez du matériel militaire, vous aidez à tuer des gens», a accusé le secrétaire général adjoint de l’organisation panarabe, Ahmed Ben Helli, reçu la veille au ministère des Affaires étrangères à Moscou.

Cette déclaration intervient au moment où les Occidentaux accentuent la pression sur Moscou pour qu’il cesse ses livraisons d’armements à son allié syrien. Jeudi, Moscou a confirmé que le un cargo russe MV Alaed transportait bien des hélicoptères du même type que ceux utilisés dans la répression des insurgés syriens, et va passer sous pavillon russe pour éviter d’être intercepté sur sa route vers la Syrie.



Le pape Benoît XVI a lancé aujourd’hui un appel à la cessation de toutes violences en Syrie, où un « conflit généralisé » menace, qui pourrait « avoir des conséquences fortement négatives pour le pays et toute la région ». S’adressant au Vatican aux participants de la réunion des oeuvres d’assistance aux Eglises orientales (Roaco), Benoît XVI a affirmé sa « proximité aux grandes souffrances des frères et des soeurs de Syrie, en particulier des petits innocents et des plus faibles » et demandé que « ne soit épargné aucun effort » de la communauté internationale pour la paix.

« Que notre prière, notre engagement et notre fraternité (…) aident les Syriens à ne pas perdre la lumière de l’espérance en ces moments d’obscurité », a ajouté le pape, formulant le voeu que « Dieu donne la sagesse du coeur à ceux qui ont des responsabilités, afin que cessent toute effusion de sang et la violence qui apporte seulement douleur et mort ». »J’élève aussi un pressant et douloureux appel pour que, face au besoin urgent de la population, soit garantie la nécessaire assistance humanitaire », a ajouté le souverain pontife, citant ceux qui ont dû quitter leurs maisons et, pour certains, se réfugier dans les pays voisins.

Des chrétiens menacés par les islamistes

Dans la Syrie multiconfessionnelle, où le christianisme est implanté depuis deux mille ans, 7,5% des quelque 20 millions d’habitants sont chrétiens. Les alaouites au pouvoir ont tissé des relations privilégiées avec eux. Mais les chrétiens craignent un scénario à l’irakienne où ils seraient menacés et poussés à partir par l’islamisme radical, si le régime Baas du président Bachar el-Assad devait chuter. Beaucoup l’ont soutenu et le soutiennent encore pour cette raison.

Le conflit syrien oppose en grande partie les deux grandes familles de l’islam, sunnite et chiite –dont font partie les alaouites–. Mais les chrétiens se trouvent de plus en plus impliqués sur le terrain, se plaignant d’intimidations, menaces et vexations par certains groupes rebelles islamistes.

Le cargo transportant des hélicoptères russes va repartir en Syrie

Le cargo russe MV Alaed, contraint de faire demi-tour au large de l’Écosse, transporte bien des hélicoptères et va passer sous pavillon russe pour éviter d’être intercepté sur sa route vers la Syrie, a déclaré jeudi le porte-parole de la diplomatie russe, Alexandre Loukachevitch. “Le cargo Alaed a pris la mer le 11 juin avec à bord notamment des hélicoptères Mi-25 qui sont propriété de la partie syrienne et doivent être rendus à la Syrie après réparation”, a déclaré le porte-parole lors d’une conférence de presse à Moscou.

Alexandre Loukachevitch a rappelé que le propriétaire du navire, le groupe russe Femco, s’était vu signifier “au passage de la mer du Nord à l’Atlantique” la résiliation de son assurance par son assureur britannique et que le cargo, sous pavillon de l’île Curaçao, devait “entrer dans un port pour subir une inspection”. “Pour écarter la possibilité d’une interception du bâtiment, il a été décidé de le faire revenir à Mourmansk (nord-ouest), où il est attendu samedi pour passer sous pavillon russe”, a-t-il ajouté.

Source: lepoint.fr via Realinfos

Israël demande une intervention massive en Syrie

Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a estimé aujourd’hui à Paris que la communauté internationale devait préparer « une intervention massive » en Syrie, pour éviter « une extension du conflit au Liban et en Irak ». « Plus on attend, plus il y aura de chaos et de victimes. Il n’y a pas grand chose qu’Israël puisse faire, c’est au peuple syrien, à l’Occident et à la Russie de trouver une solution pour arrêter les massacres », a dit à quelques journalistes Danny Ayalon, lors d’une visite en France.

« La solution la plus efficace serait une intervention massive de la communauté internationale, sur le modèle de ce qui s’est passé en Bosnie », a-t-il poursuivi, évoquant le déploiement d’une force armée d’interposition. « Il est nécessaire d’y associer tous les pays concernés, y compris et surtout la Russie. Il faudra certainement trouver une solution pour (le président) Bachar el-Assad et sa famille », a souligné Ayalon.

« Si rien ne se passe, il y a un grand risque d’une extension du conflit au Liban et en Irak, deux pays qui partagent de nombreuses similitudes avec la Syrie », a mis en garde le ministre, qui devait s’entretenir dans la journée avec le chef de la diplomatie françaiseLaurent Fabius. Le président israélien Shimon Peres avait déclaré le 10 juin qu’il souhaitait la victoire des rebelles en Syrie. Israël est formellement en état de guerre avec la Syrie, son voisin au nord, mais la frontière entre les deux pays n’a connu aucun incident notable depuis la fin de la guerre israélo-arabe en octobre 1973.

La Syrie est en proie depuis mars 2011 à une révolte sans précédent contre le régime de Bachar el-Assad. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), la répression et les combats entre armée et rebelles ont déjà fait plus de 15.000 morts, en majorité des civils.

Aucun commentaire: