C’est bien ce que nous disons, acheter l’utile et laisser le futile, ce serait déjà un pas, contre ce consumérisme qui épuise les ressources et ruine l’environnement. Dans une planète finie, beaucoup on tort de croire à une croissance infinie des biens de consommation, et des ressources.
» …je pars souvent d’une réflexion de Woody Allen : « Nous sommes à la croisée de deux chemins. L’un mène à la disparition de l’espèce, l’autre au désespoir absolu. » Et il ajoute : « J’espère que l’on va faire le bon choix ».
Le chemin qui mène à la disparition de l’espèce, c’est celui de la croissance. On le voit maintenant, avec le dérèglement climatique, la disparition de la biodiversité… c’est évident pour tout le monde, sauf pour ceux qui ne veulent pas le voir, à commencer par nos responsables politiques et économiques.
Et l’autre chemin, qui mène au désespoir, est celui que nous connaissons depuis septembre 2008 et la faillite de Lehman Brothers. C’est la société de croissance, sans croissance. Et il n’y a rien de pire.
Au moins, quand la société de croissance tourne comme sous les Trente glorieuses, il y a de l’emploi, des ressources budgétaires, pour financer la santé, la culture, l’éducation, et même prendre un peu soin de l’environnement.
Là, on voit bien qu’il n’y a plus d’argent pour rien, qu’il faut tailler dans tous les budgets. »
Auteur : jflescour
Source : blogs.mediapart.fr partagé avec Sauve-La-Terre
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