Depuis le 1er janvier, la culture et le commerce licites de la plante sont soumis à des contrôles.
«Maintenant, si on veut vendre de l’isolation en chanvre, il faut demander une autorisation à la police: c’est aberrant!» Robert Hurter, porte-parole de la Coordination vaudoise du chanvre, réagit à l’entrée en vigueur, le 1er janvier, du concordat latin sur la culture et le commerce de la plante.
Ce texte, ratifié par Vaud, Fribourg, Genève, Neuchâtel et le Valais, introduit un régime de contrôle pour les cultivateurs et consommateurs de chanvre licite, c'est-à-dire dont la teneur en THC ne dépasse pas 1%.
«Jusqu’à présent, il n’y avait aucune surveillance. Ce concordat vise un but préventif: il s’agit de s’assurer que ces produits ne deviennent pas illicites», explique Vincent Delay, de la commission concordataire sur le chanvre.
20minutes
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