« Pour que le nouveau matériau sur lequel nous travaillons ait les mêmes propriétés de résistance que ceux existant actuellement, il nous faut résoudre le problème d'adhérence entre la matrice en polymère et la fibre végétale », explique Laurence Jeanmichel, ingénieur au Cetelor à Epinal (Vosges).
Ce laboratoire de recherche, rattaché à l'université Henri-Poincaré, travaille notamment sur l'utilisation de nanoparticules, appelées Astralene, développées par un laboratoire de recherche russe, qui permettraient de pallier cette difficulté.
Remplacer la fibre de verre actuelle, dérivée du pétrole, par des fibres végétales produites localement, telles que le chanvre : c'est l'objectif du programme Fibrastral, qui vise à introduire des fibres naturelles dans les matériaux composites. Soutenue par la région Lorraine, qui mobilise une enveloppe de 1,9 million d'euros, cette initiative regroupe plusieurs plasturgistes, des laboratoires de recherche et les chanvriers de Lorraine.
Les essais ont débuté en novembre, pour des premiers résultats espérés à la mi-2012.
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