Une nouvelle loi anti-piratage menacerait de sanctionner ces sites si jamais des liens frauduleux s’y trouvaient.
Facebook, Twitter et Google menacent de fermer, en effet la nouvelle a de quoi choquer. Seulement, ce n’est pas sans raison, les géants du web protestent contre le projet de loi américaine antipiratage SOPA.
SOPA (Stop Online Piracy Act) créerait un réel bouleversement. Tout site internet ou réseau facilitant la violation du droit d’auteur sera considéré comme illégal. Une série de mesures en découle inévitablement, comme l’interruption du référencement par les moteurs de recherche, la suspension des revenus générés par les régies publicitaires, le blocage des transactions par les intermédiaires financiers et simplement la suppression de l’accès au site depuis les fournisseurs d’accès.
Les leaders considèrent cette loi comme abusive et sont prêts à en découdre, pour cela ils menacent de fermer temporairement leurs portes. Les internautes commencent sérieusement à frémir, nombre d’entre eux n’imaginent pas se passer de leur site de prédilection durant de longues journées. Comme le précise à juste titre « the Inquirer », On imagine mal ce qu’on ferait de sa connexion Internet si ces services étaient interrompus.
Les leaders du monde de l’Internet ne trouvent pourtant que cette solution pour marquer leur hostilité face au projet de loi SOPA, actuellement discuté par le Congrès des Etats-Unis. Le porte-parole du groupe “NetCoalition” a déclaré que “ce genre de chose ne se fait habituellement pas, les entreprises ne souhaitant pas mettre leurs utilisateurs dans une telle situation”. Seulement à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle.
Ce projet de loi et les mesures qui l’accompagnent vont bouleverser le fonctionnement d’Internet et ses usages. Les Internautes doivent saisir l’ensemble des conséquences induites. Un blackout permettrait de mettre en lumière une loi considérée comme excessive par les leaders et surtout d’éclairer l’opinion publique.
D’ailleurs Facebook et consorts ne sont pas les seuls, s’ajoutent Yahoo, eBay, LinkedIn ou encore Amazon. Leur bravade est véritablement impactant, si ces sites ferment temporairement, la faute incombera aux politiques et entachera sérieusement leur image vis à vis de l’opinion publique mondiale.
Source: Gizmodo.fr
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