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21 déc. 2011

Saab’ devait bien arriver un jour…. Le constructeur automobile en panne sèche met la clè sous la porte

C’est fini pour Saab, the end, game over, ils sont officiellement en faillite!

Le tribunal de Vanersborg a accepté ce lundi après midi la demande de dépôt de bilan du constructeur automobile suédois, en sursis depuis trois ans. La fin d’une histoire longue de 74 ans.

Cela pourrait bien être la faillite définitive pour Saab,en sursis depuis trois ans. Le constructeur automobile suédois, Saab Automobile Powertrain AB et Saab Tools AB ont déposé leur bilan au tribunal de Vänersborg, en Suède, ce matin, a indiqué ce lundi son propriétaire néerlandais Swan (ex-Spiker).

Après avoir pris connaissance de la position de GM sur la transaction envisagée avec Saab Automobile, Youngman a informé Saab Automobile que le financement pour poursuivre et achever la réorganisation de Saab Automobile ne peut être conclu , a-t-il expliqué. Le Conseil d’administration de Saab Automobile a décidé que l’entreprise, sans financement supplémentaire, sera insolvable et que le dépôt de son bilan est fait au meilleur des intérêts de ses créanciers’, a-t-il précisé, avant d’ajouter qu’il ne comptait pas ‘réaliser de plus-values sur ses parts dans Saab Automobile et annulerait complètement sa participation’ dans le constructeur suédois.

Requête approuvée. Dans l’après midi, le tribunal de Vanersborg a validé le dépôt de bilan puis nommé, dans la foulée, deux liquidateurs : Hans Bergqvist de Delphi Goteborg et Anne-Marie Pouteaux du cabinet juridique Wistrands Advokatbyra Goteborg.


Veto de GM

Début septembre, Saab est entré dans une procédure de restructuration volontaire. Ce processus propre au droit suédois s’apparente au redressement judiciaire en France. A son issue, l’ex-marque de luxe espérait pouvoir obtenir un financement de la part de deux investisseurs chinois, l’industriel Zhejiang Youngman Lotus et Pang Da, le premier distributeur automobile coté en Chine. Mais l’ancien propriétaire de Saab, General Motors, s’est opposé à l’opération pour protéger ses intérêts et ne pas voir ses brevets technologiques passer sous pavillon chinois. Ce week-end encore, GM a renouvelé son opposition à tout accord avec un prétendant chinois, une position considérée comme sonnant le glas pour Saab.

Faute d’un schéma de reprise, l’administrateur judiciaire, Guy Lofalk, avait déclaré il y a dix jours qu’il allait demander la fin de la restructuration volontaire. L’audience devait avoir lieu ce lundi au tribunal mais le patron Victor Müller a devancé cette échéance de quelques heures en demandant lui-même la mise en faillite.


Point final

Le constructeur des berlines 9-3 et 9-5, qui fut l’une des plus prestigieuses marques d’automobiles, signe ainsi le point final d’une histoire longue de 74 ans. Saab a failli mettre une première fois la clef sous la porte début 2010, alors que son actionnaire de l’époque, General Motors, n’arrivait pas à trouver un repreneur. GM avait fini par trouver un accord à l’arrachée en février 2010 avec Spyker, un constructeur néerlandais relativement confidentiel. Renommé depuis Swedish Automobile, ce dernier n’a pas réussi à relancer la marque qui avait souffert pendant des années d’un manque d’investissement de GM.

Saab emploie encore 3.600 personnes, dont 3.400 sur son siège historique de Trollhaettan. Les ventes de la marque ont atteint un sommet à 133,000 véhicules en 2006, mais n’ont cessé de plonger depuis cinq ans. En 2010, les volumes n’ont pas dépassé les 32.000 unités. Loin de l’objectif de production de 120.000 véhicules initialement fixé par le repreneur, et encore plus de l’objectif de rentabilité visé pour 2012. Au troisième trimestre 2011, Saab a enregistré une perte opérationnelle de 88 millions d’euros, pour des ventes de seulement 76 millions. Cette année, la production n’a été que très sporadique depuis le mois d’avril, car le groupe ne pouvait plus payer ses fournisseurs.

En France, l’impact de cette faillite se limitera au réseau de concessionnaires qu’on peut presque compter sur les doigts de la main. Au moment où GM s’était désengagé de Saab, une trentaine d’entre eux avaient décidé de résilier leurs contrats pour ne garder que l’activité de réparation.


Source: lesechos.fr

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